Pétain, France, seconde guerre mondiale, guerre franco-allemande, Hitler, acte politique, Allemagne, occupation, régime de Vichy, république, constitution, Shoah en France
Après 1945, l'histoire est l'histoire de la reconstruction après la 2de Guerre mondiale. Mais d'abord, il y a l'histoire de la destruction qui a été sans précédent pendant la 2de Guerre mondiale. C'est le conflit armé le plus vaste que l'humanité ait connu sur le plan humain et spatial. En effet, sur le plan d'humain il y a eu plus de 100 millions de combattants, ceux-ci sont issus de plus de 60 pays différents. Les opérations militaires ont touché plus de 22 millions de kilomètres carrés. Le nombre de victimes est estimé à environ 62 millions de personnes (population actuelle de la France).
[...] S'il y a de la résistance, on va exécuter des otages français innocents. Ils cherchent à terroriser la population pour éviter la résistance. Ce recours à la violence va avoir un effet inverse, il va radicaliser l'opinion publique contre l'occupant allemand. Ces otages vont devenir des martyres, puis la population va se retourner contre l'occupant allemand. Il y a donc de véritables tensions en 1942 avec une croissance de la résistance. C'est dans ce contexte, en avril 1942 les Allemands vont imposer le retour de Pierre Laval comme chef du gouvernement et destituer Pétain. [...]
[...] On souhaite surclasser l'Allemagne sur le plan économique et la priver de ses ressources. Il faut asphyxier l'Allemagne sur le plan économique pour éviter au maximum une guerre frontale (coûteuse humainement et matériellement). Le gouvernement va chercher à gagner la guerre sans avoir à la faire ou le moins possible. Cette période est donc la drôle de guerre, on attend La drôle de guerre (septembre 1939-mai 1940) L'état-major français pense que la guerre sera longue, et pour tenir, l'armée va se préparer à une guerre défensive. [...]
[...] C'est cette attente qui va conduire à l'effondrement de la France L'effondrement français (mai-juin 1940) Tout n'était pas joué d'avance en 1939, car sur le papier les effectifs militaires sont très en faveur des alliés (l'armée allemande à 135 divisions contre 151 divisions pour les alliés [France et Grande-Bretagne] ; l'Allemagne à 7 ?300 canons, les alliés en ont 14 000, l'Allemagne à 2 400 chars d'assaut, les alliés en ont 4 200, les Allemands ont 3 500 avions, les alliés en ont 4 400). La France et l'Angleterre sont plus puissantes militairement. La France et la Grande-Bretagne sont à la tête d'Empires coloniaux (quasi toute l'Afrique, l'Inde). Ceux-ci apportent de la main-d'œuvre, des troupes et des ressources. [...]
[...] Cette occupation va entraîner une attitude ambiguë de la part de la population française qui va être obligée de faire avec. Elle est liée par des souffrances réelles de la population à cause du rationnement. L'attitude de la majorité de la population La France s'effondre en juin 1940. Les Français doivent s'adapter à l'occupation. Tous les Français n'ont pas été résistants, qu'une minorité. Tous les Français n'ont pas collaboré avec l'occupant. La grande majorité des Français attendent, font avec, se débrouille. Ils sont obligés de vivre avec les conditions imposées par la défaite et par l'occupation. [...]
[...] Dès 1941, la France honore à elle seule la moitié des commandes qui sont passées au territoire occupé. Tout cela a des conséquences sur l'économie française, on assiste à une chute de la production. Elle s'effondre suite aux pillages, par rapport à ce qu'on produisait avant la guerre en 1938, on produit seulement la moitié de cela en 1943, ce chiffre tombe même à en 1944. On est moins motivé pour produire lorsqu'on produit pour quelqu'un d'autre, puis à cause du pillage de la main-d'œuvre la France s'effondre. [...]
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