France, débuts de la IIIe République, République, Gambetta, Thiers, boulangisme
Le « parti républicain » est mal organisé et n'est pas soutenu par l'ensemble de la population. La France rurale soutenu par l'empire lui est fidèle. Les modérés (Favre, Simon, Picard) alliés des royalistes catholiques, les néo-jacobins et les socialistes sont les principales tendances idéologiques d'un « parti de la république ».
Au fil des années se développe une branche radicale (Ferry, Gambetta, Grevy) dénuée pourtant de toute visée socialiste que l'on nommera les Radicaux. Leur programme se base sur la séparation de l'église et de l'état, l'instruction primaire obligatoire …
Les Blanquistes du « parti communiste révolutionnaire » sont eux partisans d'un état fort et veulent prendre le pouvoir par un coup de force.
Les néo jacobins désirent quant à eux rééditer la république des petits propriétaires et de Salut public chère à Robespierre.
[...] Il y a une grande diversité économique de la paysannerie. Les ouvriers bénéficie eux d'une précarité liée à la condition ouvrière. La législation française ne va pas aussi loin que dans d'autres pays comme l'Allemagne. Le travailleur est physiquement usé, l'emploi est instable, le chômage est craint. Culture L'esprit L'école républicaine est une des pièces essentielle de l'idéologie des fondateurs de la république. L'institutionnalisation de l'école a entraîné une lutte entre l'église et la république. Le devoir envers Dieu subsistent dans le programme de morale et le Jeudi permet l'instruction religieuse en dehors des locaux scolaires. [...]
[...] Leur nombre double entre les débuts de la IIIeme république et les premières années de 1900. Facteurs, douaniers sont généralement mal payés (même moins payés u'un ouvrier) et reste au bas de l'échelle sociale. Les PTT et l'enseignement sont les seules administrations ouvertes aux femmes. Les autres groupes La notion de couches nouvelles est formulée pour la 1ere fois par Gambetta en 1872. Ce sont les commerçants, les entrepreneurs, les employés du commerce et de l'industrie. Les entrepreneurs et les petits commerçants sont en 1896. [...]
[...] La répression s'effectue au travers de cours martiales et de conseils de guerres. Certains condamnés sont déportés en Algérie ou en Nouvelle Calédonie. L'incertaine république de l'assemblée nationale et de Thiers Thiers et Favre négocie pendant la commune le traité de Francfort Thiers se met à dos le parlement à plusieurs reprises, notamment sur certaines lois municipales. Thiers change son titre de chef du pouvoir exécutif en président de la république La loi militaire du 27 juillet 1872 impose le service militaire à 5 ans minimum en vue de reformer une armée sur le modèle prussien. [...]
[...] Boulanger mis à la retraite pu se présenter. Il fut élu dans plusieurs régions avec les voix conservatrices, bonapartistes, radicales et socialistes. Peu à peu le boulangisme s'imprégnait d'antisémitisme. Le boulangisme s'effondra avec Constans qui menaça de faire passer Boulanger devant le Sénat pour attentat contre la sûreté de l'état. Boulanger s'enfuit à Bruxelles août 1889, Le sénat condamna Boulanger, Rochefort et Dillon à la déportation à vie. Boulanger se suicide la 30 septembre 1891 Economie Conjoncture, monnaie et libéralisme 1873-1896 : Ralentissement de la croissance, crises, chômages, baisse des prix : Crise boursière Franc de 1900 = Il n'existe pas de billet en dessous de 50F. [...]
[...] Le général Lecomte en charge de l'affaire ne parvient pas à retirer tous les canons et ordonne le feu sur la population protégeant les armes. Les soldats refusent et fraternisent avec la foule. Thiers décide alors d'évacuer les troupes de Paris. Œuvres de la commune : Instruction gratuite, laïque et obligatoire. Elections au suffrage universel de tous les agents employés par l'administration. Suppression des armées permanentes. Suppression des budgets aux cultes. La semaine sanglante (21-28 mai) met fin à la commune. Les versaillais (et Thiers) exécutent communards. Il y a au total à morts communards. [...]
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