Avis aux étudiants en Histoire ou en sciences politiques (ou encore aux gaullistes invétérés) qui recherchent un cours synthétisé sur la vie politique française (élections, discours, biographies de personnages historiques, faits divers...) sous la République dite de de Gaulle (1962-1969).
[...] Le marketing politique émerge alors vraiment avec les sondages, études d'images, appel aux études publicitaires de vente. Les magasines s'en emparent pour doper leurs ventes. égalité de temps d'antenne est désormais mesuré pour chacun des candidats qui ne feront plus l'impasse de la télévision qui ne touchait alors que 1/10 des foyers. On assiste à une mutation cathodique du discours politique. Les hommes politiques cèdent à l'esthétique de la séduction. L'impact direct de la télévision sur les choix électoraux est à nuancer : seuls 3 à de la population se basent sur ce média pour faire leur choix politique, mais les professionnels de la politique ( qui vivent pour et de la politique pour Max Weber ) se formatent pour lui, et sont conscients du large public touché via ce média. [...]
[...] Plan : début mai-13 mai : le Mai des étudiants mai 27 mai : le Mai syndical / des entreprises. Fin mai, fin juin : phase politique incertaine, contre-offensive et victoire des gaullistes aux élections. Crise sans précédent, avec plus de 8 millions de grévistes au plus fort du mouvement. début mai-13 mai : le Mai des étudiants. Le mythe de mai 68 est que la jeunesse soit largement politisée. Dans les faits, les mécanisme révolutionnaire ne tentaient pas les étudiants, mais le romantisme de leurs héros plaisant. [...]
[...] Le Vietnam, l'impérialisme américain et Cuba furent les points de repères de la contestation gauchiste. La jungle de petits mouvements gauchistes minorités agissantes agissant compte : Mouvement du 22 mars, constitué après l'arrestation de qq lycéens anti- vietnam ( D. Cohn-Bendit ) Anarchistes ( libertaires Troskistes ( antistaliniens Jeunesses Communistes Révolutionnaires ( JCR LCR ( Krivine Maoistes ( orthodoxes Les affrontements entre maos et extrêmes droites seront assez violents. Les contestations gauchistes visent les organisations partisanes et les syndicats traditionnels institutionnalisés. [...]
[...] UNR-UDT laisse la place à UDVe, les gaullistes de gauche ne participent pas à cette restructuration, dénonçant le contrôle de Pompidou sur le parti, et iront refonder UDT. Les Cantonales de 1967 permettent de réitérer les reports de voix au sein de la FGDS, aboutissent à une déclaration commune avec le PCF en 1968. Durant cette période, la FGDS continue de s'agrandir avec la gauche des clubs l'UGCS. La FGDS a donc réussi à rassembler toute la gauche non- communiste à l'exception du PSU de Roccard, mais elle ne reste qu'une association électorale, parfois en proie à des divergences entre les différents leader. [...]
[...] Les appareils des grands partis sont tournés vers le soutien à un candidat à la présidentielle. Mais les partis ne disparaissent pas pour autant à partir de 1965 avec la montée en puissance de l'échéance présidentielle, vers le soutien à un présidentiable. Les partis sont autant d'écuries portant un poulain en politique. Bipolarisation progressive de la vie politique. Propre à l'élection présidentielle uninominale à deux tours : les regroupements des socialistes en 1965, les alliances entre partis partenaires (la gauche plurielle, UMP choix d'un camp ( les centristes laminés entre gauche et droite On observe donc une structuration voire même à une simplification de la vie politique jusque dans les années 80. [...]
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