La France à la Belle Epoque - publié le 18/09/2008

Résumé du document

Cours au programme des classes prépa ECS sur la France en 1914 : est-elle en retard par rapport au reste du monde ? Cela serait-il dû à la société française, toujours très agricole et avec un faible taux démographique ?

Extraits

[...] II) Un million de bourgeois Y a-t-il une classe bourgeoise unie ? Quels contours de la Bourgeoisie Pendant longtemps terme péjoratif avec intermédiaire entre l'aristocratie et le monde ouvrier Différentes échelles bourgeoises en fonction de la culture, de la richesse, des études Grande Bourgeoisie : Hauts banquiers fournisseurs de capital, grands entrepreneurs (grands héritiers ou fondateurs d'entreprises) qui sont des ingénieurs. Certains sont bourgeois par leur fonction (hte juridiction, diplomates, hts fonctionnaires de l'armée Bonne bourgeoisie : notaire, rentier, moyen entrepreneur, profession libérale, universitaires La richesse ne suffit pas à les classer, la culture est prise en compte ainsi que leur influence importante. [...]

[...] Capital social : carrière qui dépend de l'héritage, mariages qui consolident les alliances Influence politique (pendant longtemps pas d'impôts sur le revenu à cause d'eux) Bourgeoisie et société bourgeoise Sentiment d'appartenance à une société commune, signes apparents avec le mode d'habillement Femme qui ne travaille pas Valeur d'éducation des filles et garçons très différente, pas le mm enseignement Mariage très important, on cherche les dots et les bons partis, trousseau Importance de la vie religieuse avec notion de famille sacrée Beaucoup de loisirs : course automobile, alpinisme, équitation + opéra et théâtre, cabarets III) Les mondes ouvriers Ouvriers : celui qui travaille de ses mains, beaucoup viennent du monde agricole Précarité de l'emploi, peur de la maladie, pas de large augmentation du pouvoir d'achat Emploi et genre de vie Leur nombre a augmenté : textile, métallurgie, bâtiment, mines Beaucoup de femmes qui travaillent Importance des petites et moyennes entreprises et de la petite entreprise artisanale française Début du prolétariat avec des concentrations importantes en Lorraine, Nord avec des grandes entreprises Finalement les conditions de vie s'améliorent avec augmentation du salaire réel avec baisse des prix jusqu'en 1905 avec hausse des prix et baisse des salaires : revendication due à la précarité avec beaucoup de grèves. Différence de salaire entre homme et femme, entre Paris et la province. Le progrès technique provoque un écart croissant entre l'ouvrier qualifié et non qualifié avec le taylorisme. Chômage important, encore importance des dépenses de la nourriture dans le budget, endettement si maladie Habitat modeste, coûteux et insalubre. Monde ouvrier souvent violent. [...]

[...] La France exploite souvent ses colonies très durement. Conquête de Madagascar en 1880, AOF en 1895 et AEF en 1898 Algérie depuis 1830, la Tunisie et le Maroc sont des protectorats Antilles, Asie avec Indochine et comptoirs à Djibouti 11 millions de km^2 de superficie 10% du commerce extérieur rôle important des investisseurs mais les colonies ne doivent pas coûter La France est une grande puissance mondiale qui est sortie de son isolement diplomatique. + rapprochement avec la Russie (avec les prêts), alliance en 1894 rapprochement avec le Royaume Uni pour former la Triple Entente Service militaire obligatoire en 1872, passage de 2 à 3 ans en 1914. [...]

[...] Insalubrité des usines avec nombreuses maladies. Fort taux de mortalité, espérance de vie plus courte et alcoolisme Violence des mœurs très importante : avec délinquance due à l'alcoolisme, violence quotidienne pour survivre. Violence sociale : avec les grèves, ouvrier contrôlé avec un livret (supprimé en 1890), les syndicats ont encore peu de pouvoir et les grèves sont très mal encadrées. La question sociale Les syndicats font que la législation s'améliore avec une série de lois : - 1906 : repos dominical - 1898 : loi sur les accidents de travail L'Etat fait ces lois contre le consentement du patronat. [...]

[...] Les radicaux sont pour la propriété privée mais aussi pour l'impôt sur le revenu, voté en 1914, où beaucoup de bourgeois sont contre. A partir de 1905, création de la SFIO qui est plus à gauche que les radicaux socialistes, soutient la classe ouvrière et se veut révolutionnaire et anticapitaliste. S'allie quelques fois avec les radicaux pour des lois. Consensus social quand les paysans se rallient à la République (au début lutte entre école catho et républicaine), qui voient le bien fondé du régime. Malgré les conflits, les institutions ne sont pas remises en cause. [...]