La France de la Belle Epoque - publié le 29/08/2018

Thèmes abordés

France de la Belle Époque, Gambetta, classe moyenne, bourgeoiserie, paysannerie, classe ouvrière, problèmes sociaux, Clemenceau, lutte des fonctionnaires, affaire Dreyfus, luttes ouvrières, industrie française

Résumé du document

Cette expression, on la doit au politicien Gambetta. C'est celui qui en 1870 proclame la République. Les notables vont être remplacés par les couches nouvelles et il faut que la République s'appuie sur cette dernière. Mais les couches nouvelles, c'est quoi ? C'est en général les petits propriétaires de quelque chose. Le slogan du parti radical de Gambetta est alors : "la défense des petits contre les gros". Il y a un élément commun aux classes moyennes, à la petite bourgeoisie, c'est la vie en ville. Les couches nouvelles sont urbaines. Sauf qu'il y a un équivalent à la campagne, c'est la paysannerie. On entre dans la classe moyenne quand on gagne entre 2 et 3 fois le salaire moyen d'un ouvrier.

Extraits

[...] Depuis les lois Ferry, les instituteurs sont des fonctionnaires et à cette époque, on a besoin de plus en plus de fonctionnaires. On se rend compte des conditions de travail horrible et on introduit les luttes de travail ouvrière. L'Etat envoie l'armée puis vire les instituteurs grévistes, il se comporte alors comme un patron. L'Etat autorise la création de mutuelle : Fonctionnaires peuvent faire peur et se syndiquer. Les fonctionnaires se considèrent non plus comme des agents mais des employés. Ils quittent alors le parti de Clémenceau pour celui des socialistes. [...]

[...] Vont partir aussi les non propriétaires exploitants comme les médecins, notaires etc qui n'ont plus de raison de rester en campagne et s'installer en ville. Il y a très peu d'alcoolisme dans les campagnes. A la fin du 19èmesiècle, les campagnes deviennent alcooliques à cause de l'armée car c'est difficile de demander à quelqu'un de tuer. Problème d'avoir 2 enfants : On doit partager l'héritage. On va pousser le cadet à faire des études pour devenir instituteur par exemple pour ne pas diviser l'exploitation. L'économie A la belle époque, l'Europe du nord-ouest (Grande Bretagne, Allemagne et France) domine le monde économiquement. [...]

[...] L'agriculture a des problèmes. Pour la première fois de mémoire de paysans, les prix baisses de façon continue notamment à cause de la concurrence étrangère qui pose problème à l'agriculture française, dont la concurrence du blé russe malgré un protectionnisme. La viande d'argentine fait concurrence à la viande française car on vient d'inventer le congélateur et donc on peut transporter la viande sur une longue distance. Baisse de prix de pomme de terre blé beurre viande En moyenne, le revenu de la belle époque pour les paysans baisse de 25% en moyenne mais pas les charges et les impôts. [...]

[...] On est dans une idéologie socialiste. Languedoc (1904-1907) : Tout le Languedoc vit du vin. Mouvements de viticulteurs contre une maladie qui attaque les vignes. De plus, on fait face à une concurrence du vin algérien, car on a beaucoup de vin seulement il n'est pas bon, par conséquent, on est obligé de rajouter du sucre. Les petits producteurs souffrent, ils n'ont pas les moyens de racheter des vignes et sont donc obliger de vendre aux autres gros viticulteurs : Grandes manifestations dans le Languedoc. [...]

[...] Le slogan du parti radical de Gambetta « la défense des petits contre les gros ». Il y a un élément commun aux classes moyennes, à la petite bourgeoisie, c'est la vie en ville. Les couches nouvelles sont urbaines. Sauf qu'il y a un équivalent à la campagne, c'est la paysannerie. On entre dans la classe moyenne quand on gagne entre 2 et 3 fois le salaire moyen d'un ouvrier. Coller L'équivalent des couches nouvelles dans les campagnes c'est la paysannerie. [...]