Ancien Régime, monarchie traditionnelle, révolution, droits seigneuriaux, lumières, Louis XVI, création des états généraux
Les régimes veulent terminer la Révolution. Celle-ci ouvre une période d'instabilité qui ne connaît pas de régimes stables (coups d'État, révoltes militaires, etc.) La crise de la Révolution est durable et liée à la légitimité politique, traditionnelle et monarchique, mais aussi liée aux principes révolutionnaires. Ces principes s'élaborent au gré d'évènements imprévisibles.
[...] Le lendemain, Antoine de Barnave décide de contrôler ces massacres (à l'Assemblée, discours du 23 juillet). L'Ancien Régime est liquidé. Des élites nouvelles remplacent les anciennes administrations. Cet été est marqué par l'obsession de la trahison. Les conseils disposent de leur milice, la garde nationale. La Grande Peur apparaît (révoltes dans les campagnes). On craint les brigands dans les campagnes et on suspecte les nobles. Des révoltes ont lieu contre l'ordre seigneurial. Des châteaux sont incendiés et des propriétaires sont tués. [...]
[...] Le pouvoir royal sort vaincu et humilié. L'affrontement débouche sur un blocage total des institutions. Le problème est alors très grave. Les finances continuent de manquer mais Louis XVI refuse la faillite. Il décide de créer le 8 aout 1788 la convocation des Etats Généraux, qui n'existaient plus depuis 1614. Ils représentent les trois ordres pour discuter des réformes avec la Monarchie. Cela n'assure pourtant aucun répit au gouvernement. Le 25 aout 1788, Loménie de Brienne est contraint à la démission. [...]
[...] La manifestation est marquée par la marche des femmes à l'Assemblée. Le 6 octobre, Versailles est envahi, les gardes sont massacrés et le couple royal est obligé de se soumettre. Le Roi quitte Versailles avec sa famille, accepte la Déclaration des droits de l'Homme. Il est alors contraint de s'installer au Palais des Tuileries. L'Assemblée se réinstalle à proximité du Palais. Le Roi est donc vulnérable aux révolutionnaires. Cela change les équilibres à l'intérieur de l'Assemblée. Les révolutionnaires peuvent assister aux séances et menacent les députés qui leur déplaisent. [...]
[...] Diderot souhaite lier les hommes. Des sociétés, académies littéraires et scientifiques, cafés, salons, sociétés d'agricultures et loges maçonniques apparaissent. Cela favorise la création de sociabilités bourgeoises favorisant l'unité républicaine. C'est une sociabilité égalitaire mais élitiste. Cette sociabilité accompagne l'essor de l'opinion publique, espace de discussion qui isole les hiérarchies sociales et critique les décisions du pouvoir, placées sur un tribunal régulier. La faillite de la monarchie traditionnelle La monarchie face au problème des finances de l'État La France est riche, mais l'Etat est pauvre. [...]
[...] Il est la dernière chance pour les projets de réformes du Roi. Il crée des assemblées provinciales, élues en fonction des impôts, où le Tiers-Etat est représenté, alors qu'il ne l'est jusque-là très peu. Cela politise les provinces. Le gouvernement échoue à s'accorder avec le Parlement au printemps 1788. Le Gouvernement tente d'imposer une réforme de la Justice pour affaiblir le Parlement, restreignant les compétences des nobles seigneurs en matière de justice. La noblesse de province est mécontente et soutient le Parlement dans la résistance à l'armée. [...]
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