Cours d'Histoire (Terminale L et ES) présentant les grandes lignes de l'histoire politique, économique, sociale et culturelle de la France depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les aspects politiques tiennent compte des événements jusqu'aux municipales de mars 2008.
[...] Le 2 avril 1974, G.Pompidou meurt. Valéry Giscard d'Estaing est élu contre F.Mitterrand en mai 1974. C'est le premier non-gaulliste à occuper l'Elysée sous la Vè République. Il prend comme premier ministre Jacques Chirac qui lui a apporté le soutien des conservateurs de l'UDR (contre la candidature de Jacques Chaban-Delmas). La présidence de Giscard d'Estaing est marquée par une volonté de changement (majorité abaissée à 18 ans, vote de la loi sur l'IVG, loi sur le divorce par consentement mutuel, réforme de l'audiovisuel public ) mais se heurte aux réalités difficiles de l'époque (crise pétrolière, effondrement de la croissance). [...]
[...] De Gaulle va d'autant mieux imposer sa marque sur la France des années 60 que les institutions ont été faites selon ses idées. Il souhaite passer par dessus les partis pour s'adresser directement aux Français (utilisation de la radio et de la télévision ; voyages en province, recours à des référendums). En 1962, il fait introduire une modification constitutionnelle qui va encore plus dans ce sens en décidant que les Français éliraient eux-mêmes le président de la République au suffrage universel direct (idée d'une onction populaire mise en place d'un régime qu'on qualifie de semi-présidentiel). [...]
[...] la France, une puissance . La France demeure une puissance économique. Même si elle vient d'être dépassée par la Chine au classement des puissances économiques mondiales, la France représente du PNB mondial alors qu'elle ne possède que de la population. Elle exporte plus du cinquième de son PIB (produits manufacturés, produits agricoles . ) et demeure la première destination touristique au monde. Elle est membre du G8. Diplomatiquement, la France occupe une place importante de par son rôle (hérité de la seconde guerre mondiale) de membre permanent du Conseil de Sécurité. [...]
[...] Les nationalisations de 1981 étendent encore le poids du secteur public qui, selon F.Mitterrand, doit se substituer aux intérêts privés défaillants Dix groupes industriels (Matra, Dassault, Saint-Gobain, Pechiney, Thomson etc trente-six banques, deux compagnies financières (Suez, Paribas) sont nationalisées. Les entreprises publiques représentent alors du PIB, plus de de la production industrielle. L'Etat joue également un rôle essentiel d'Etat-Providence. Les ordonnances de 1945 ont créé la Sécurité sociale gérée, comme les allocations familiales, par des caisses paritaires (patrons, salariés). C'est également l'Etat qui, au début des années 70, relance le développement des conventions collectives. Les lois Auroux de 1982 renforcent les droits et les libertés des travailleurs dans l'entreprise. [...]
[...] Cette crise étudiante débouche sur une crise syndicale : pour protester contre l'attitude répressive du pouvoir, une grève commence le 13 mai (plus de 10 millions de grévistes). Le pouvoir flotte, de Gaulle ne parvient pas à rétablir l'ordre et Pompidou négocie seul (ce qui aboutit aux accords de Grenelle du 27 mai : hausses de salaire, 4è semaine de congés payés). La crise est devenue politique. Le 30 mai, de Gaulle reprend les rênes, dissout l'Assemblée tandis qu'un grand défilé en faveur du général de Gaulle se déroule sur les Champs-Elysées. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture