France, libération, gouvernement provisoire, IVème République, Vème République, République gaulienne, De Gaulle
Fin 1944, de Gaulle impose l'autorité du Gouvernement provisoire. Représentatif des diverses tendances de la résistance, ce gouvernement s'attache à reconstruire le pays.
La situation de 1939 a été aggravée par la guerre et l'Occupation : pertes humaines (600 000 morts ; déficit démographique), destructions matérielles (voies ferrées, ponts, villes, usines), difficultés économiques (production paralysée, inflation).
[...] De grandes réformes de structures. Nationalisation partielle de l'énergie, des transports, du crédit, de certaines entreprises (Renault) ; intervention accrue de l'Etat par la planification (Jean Monnet) ; mise en place de la sécurité sociale et des comités d'entreprise. Un débat sur la politique monétaire. Le choix de de Gaulle contre Mendès France (pas de déflation, contrôle modéré des prix et des salaires) traduit le refus d'une politique d'austérité et engage un processus d'inflation. Une reconstruction politique difficile. En octobre 1945, référendum (abrogeant la Constitution de la III° République) et élections expriment un glissement à gauche et une volonté de changement. [...]
[...] Il se manifeste lors de la présidentielle de 2002. A l'issue du premier tour, Lionel Jospin est éliminé et Le Pen arrive en deuxième position. Jacques Chirac est massivement réélu au deuxième tour. Disposant d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale, le gouvernement Raffarin est confronté à une conjoncture difficile. Il perd les élections régionales. Les tensions se multiplient au sein de la majorité (opposition Chirac-Sarkozy). En 2005, le succès du non au référendum sur l'Europe entraîne le remplacement de Raffarin par un gouvernement Villepin. [...]
[...] D'où des tensions économiques (inflation, déséquilibres budgétaires et financiers) qui amènent le gouvernement Fabius (1984) à mettre en œuvre une politique de rigueur (blocage des prix et des salaires). Cela conduit à des difficultés politiques. Le PC quitte le gouvernement, la gauche se démobilise. La première cohabitation (1986-1988) En 1986, la droite remporte les élections législatives. Une cohabitation entre gouvernement de droite et présidence de la République de gauche débute. Le gouvernement Chirac applique une politique libérale : privatisations et suppression de l'impôt sur a fortune. [...]
[...] Cela aboutit à la crise de 1958. A la suite de la rébellion des français d'Algérie (13 mai), de Gaulle revient au pouvoir et entame une procédure de révision constitutionnelle. La République laisse la place à la République. III. LA REPUBLIQUE DEPUIS marque une rupture institutionnelle et politique plus qu'économique et sociale. D'abord dominée par la personnalité de son fondateur, de Gaulle, la République se révèle apte à faire face à des situations nouvelles. A. LA REPUBLIQUE GAULIENNE (1958-1969) L'autorité de l'Etat réaffirmée La Constitution, approuvée par des Français, limite et réglemente les pouvoirs du Parlement au profit du pouvoir présidentiel. [...]
[...] Il est cependant renversé en février 1955. Cet échec témoigne de l'incapacité du régime à se réformer. Guy Mollet et le front républicain Les élections de 1956 sont anticipées et marquées par le succès du mouvement Poujade ( des voix) (un courant regroupant les laissés-pour- compte de la croissance et hostile au régime parlementaire) et par une poussée à gauche. Guy Mollet constitue un gouvernement de front républicain rassemblant SFIO, radicaux mendésistes et certains gaullistes. En dépit de quelques décisions importantes (mesures sociales, loi-cadre sur l'Afrique), il échoue sur le problème algérien en s'engageant dans une politique de fermeté et de répression qui l'affaiblit politiquement et économiquement et le conduit à la chute (mai 1957). [...]
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