Cours d'Histoire sur la France dans les années 30 : explication approfondie de la crise, la grande dépression, etc.
[...] Le krach de 1929 est appelé aussi le jeudi noir : il survient le 24 octobre 1929. C'est l'effondrement des cours de la bourse causées par une surproduction industrielle et agricole ainsi qu'une trop forte spéculation d'actions. Les Etats unis vont alors rapatrier leurs capitaux investis dans les pays européens en particulier l'Angleterre, l'Allemagne et la France (certes moins touchée) et entraîner leurs économies dans une grande dépression. B. La France touchée tardivement par la crise économique Alors que l'Allemagne est touchée dès 1929 ,la France apparaît en 1929 comme un îlot de prospérité et n'est touchée que tardivement mais brusquement : a partir de l'automne 1931 ,d'abord dans son empire colonial. [...]
[...] Les autres étaient alors contraints a la pauvreté et aux soupes populaires. Le chômage touchait en priorité les jeunes, les femmes, les vieux, les immigrés et les moins qualifiés. Pour ceux qui ont encore un emploi dans la classe ouvrière, leur salaire diminue de 11 à 18% entre 1930 et travailleurs immigrés sont déplacés ou expulsés dans la première moitié de la période marches de la faim la dégradation de la situation économique et sociale entraîne des protestations en France. [...]
[...] CONCLUSION La France des années 1930 est une décennie marquée par une crise économique, sociale et politique durable. Le front populaire de 1936 paraissait alors une façon de surmonter la crise par des lois améliorant la vie économique et sociale des ouvriers. Cependant, le bilan du Front populaire est à certains égards mitigé, mais cette brève expérience permit tout de même un nombre important d'avancées dans de nombreux domaines, en particulier dans le domaine social : congés payés, semaine de quarante heures, établissement des conventions collectives, prolongement de la scolarité à 14 ans. [...]
[...] Les affrontements se prolongent pendant la nuit. Seize manifestants et un policier sont tués. On compte un millier de blessés. La gauche parlementaire dénonce dans la manifestation du 6 février une tentative de coup d'État fasciste par les ligues Rétrospectivement, on s'accorde a dire que ces ligues ne voulaient pas abattre la République ; mais la gauche eut le sentiment d'un complot de ces ligues, une sorte de coup de force fasciste un réel danger. Le président du Conseil Édouard Daladier, qui a été porté au pouvoir par la majorité socialiste et radicale élue en 1932, doit céder la place à l'ancien président de la République Gaston Doumergue (71 ans). [...]
[...] Cette affaire entraîna la chute du gouvernement Chautemps. La droite tente d'utiliser l'affaire Stavisky pour remplacer la majorité issue des élections de 1932, l'extrême droite exploite ses thèmes traditionnels : antisémitisme, xénophobie (Alexandre Stavisky est un Juif hostilité à la franc-maçonnerie (dont Chautemps est un dignitaire), antiparlementarisme. L'affaire Stavisky n'est en fin de compte que la volonté de la droite de faire chuter un gouvernement de gauche sur ce thème. La critique de la République et des parlementaires vient avant tout de groupes d'extrêmes droites, souvent antisémites, antiparlementaires, appelés Ligues d'extrêmes droites. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture