France, Seconde République, Louis Napoléon Bonaparte, coup d'État, république sociale
Après la chute de la Monarchie de Juillet (1830-1848), la Seconde République est acceptée par tous en février 1848, son existence est de courte durée. Après l'échec de la République sociale, elle échappe à ses partisans pour être finalement balayée en décembre 1851 par le coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte.
La révolution de février 1848.
Après proclamation de la République et instauration du suffrage universel masculin, les élections à la Constituante en avril 1848 montrent :
• l'adhésion des Français (ruraux à 75%) à la République libérale,
• leur rejet de la République sociale, leur hostilité face aux « démoc-soc. » (montagnards + républicains de gauche (radicaux et socialistes) qui veulent transformer la société.
[...] L'action de l'Etat. Tout en respectant le libéralisme, Napoléon III prend des mesures destinées à stimuler l'expansion économique : encourage la création de grandes banques lance une politique de grands travaux ex : l'audacieux projet de Ferdinand Lesseps percer le canal de Suez pour avoir la main mise du passage de la route des Indes, ce qui inquiète le gouvernement anglais. signe des traités de libre-échange avec l'Angleterre en 1860 coup d'Etat douanier selon ses opposants) puis avec 25 autres pays accorde une aide financière aux industriels confrontés à la concurrence étrangère pour qu'ils se modernisent patronne les deux expositions universelles de 1855 et de 1867 grand retentissement Une conjecture favorable. [...]
[...] Les débuts de la Seconde République La révolution de février 1848. Après proclamation de la République et instauration du suffrage universel masculin, les élections à la Constituante en avril 1848 montrent : l'adhésion des Français (ruraux à à la République libérale leur rejet de la République sociale, leur hostilité face aux démoc-soc. (montagnards + républicains de gauche (radicaux et socialistes) qui veulent transformer la société Les journées de juin à Paris = insurrection des ouvriers parisiens provoquées par la fermeture des ateliers nationaux, elles sont durement réprimées par le général Cavaignac. [...]
[...] Louis Napoléon Bonaparte veut : restaurer l'Empire soutenir les nationalités moderniser l'économie améliorer le sort des masses Mais, le président laisse l'assemblée voter des lois réactionnaires : les libertés de presse et de réunion sont limités mars 1850 : la loi Falloux permet à l'Église de contrôler l'enseignement Loi électorale du 31 mai 1850 restreint le droit de vote 3 millions d'électeurs sur 9 millions (principalement les ouvriers) Pour soigner son image et faire connaître son programme, le président effectue de nbreux voyages en province. Le coup d'État du 2 décembre 1851. Le président décrète la dissolution de l'Assemblée, le rétablissement du suffrage universel et la préparation d'une nouvelle constitution. [...]
[...] Elle permet de traquer les républicains et de les emprisonner ou de les expulser sans jugement, alors qu'un embryon parlementaire s'était constitué en 1857 avec l'entrée dans le Corps législatif de 5 députés républicains. Les soutiens du régime L'Eglise. Encore très influente sur les masse paysannes, elle fait élire les candidats officiels. L'Univers, journal ultramontain favorable au Saint-Siège, c'est-à-dire au pouvoir du pape) de Louis Veuillot, célèbre les louanges de l'empereur. L'Etat aide à la construction de nouvelles églises, augmente le traitement des prêtres, favorise l'enseignement privé et la multiplication des congrégations religieuses. Le clergé est honoré et respecté par les autorités. Les masses paysannes. [...]
[...] L'essor des communications. Il est lié au développement du crédit et à l'action de l'Etat. réseau ferré est 6x plus long en 1870 qu'en 1850 ports sont aménagés (Dunquerke, Le Havre, Saint-Nazaire, Marseille) progrès de la navigation à vapeur : création de grandes compagnies maritimes qui facilitent les transports intercontinentaux. Les lignes télégraphiques couvrent la France et les premiers câbles sous- marins la relient à l'Amérique et à l'Algérie La prospérité économique. Causes : crédit facile essor des communications nouvelles techniques la sidérurgie (stimulée par les énormes besoins en fer et en acier) est l'un des moteurs de la croissance le textile et la métallurgie se mécanisent la chimie fait des progrès décisifs l'agriculture profite de l'ouverture d'une vaste marché international régions se spécialisent, jachère recule, emploi d'engrais améliore les rendements, de nouvelles terres sont mises en culture Les travaux d'urbanisme (voir formidable exposé de Céline ) Pourquoi ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture