On appelle aujourd'hui Ancien Régime l'organisation politique, administrative, économique sociale et religieuse de la France aux XVIème, XVIIème, XVIIIème siècles. Or, en 1789, la très grande majorité des Français n'étaient pas satisfait de ce régime. Les paysans étaient ceux qui en souffraient le plus mais pauvres et illettrés donc dociles, ils ne pouvaient se faire entendre. Ce n'est pas d'eux que vint l'attaque mais des nobles et des bourgeois (...)
[...] Le gouvernement central La France en 1789 était une monarchie centralisée. Le gouvernement central était toujours formé du roi, des ministres et des conseils. Les six ministres étaient le Chancelier, chef de la Justice, le Contrôleur général des finances et les secrétaires d'État de la Marine, de la Guerre, des Affaires Étrangères et de la Maison du roi. Les quatre conseillers étaient le Conseil d'en Haut, où se discutaient surtout les affaires de politique étrangère, le Conseil des finances, le conseil des dépêches, où on lisait les dépêches (c'est-à-dire les rapports) des intendants, enfin le Conseil d'Etat qui rédigeait les lois et était en même temps un tribunal supérieur. [...]
[...] D'autre part, étant propriétaires de leurs charges, ils se sentaient très indépendants à l'égard du gouvernement : ainsi s'explique l'audace de l'opposition parlementaire au XVIIIeme siècle. Les abus et l'opinion publique Il serait injuste de conclure que tout était mauvais dans les institutions de l'Ancien Régime. Et cependant comment ne pas être frappé par ce qui s'y trouvait d'oppression, d'arbitraire, d'inégalité et de confusion ? En vain ces abus avaient-ils été dénoncés par les philosophes au cours du XVIIIeme siècle : ils existaient toujours. L'opinion publique s'en indignait , comme le montrent les textes suivants, leur disparition définitive. [...]
[...] Les intendants du règne de Louis XVI furent en général d'excellents fonctionnaires qui avaient un vif souci de l'intérêt de leurs administrés. Cependant, on les accusaient souvent de despotisme et on leur reprochaient d'être les hommes du roi. Sous la pression de l'opinion publique , le gouvernement de Louis XVI consentit à associer les sujets à l'administration du royaume : en 1787, il créa dan un certain nombre de généralités des Assemblées Provinciales, formées de membres de la Noblesse, du Clergé et du Tiers-Etat. [...]
[...] Ce domaine colonial était peu étendu et peu peuplé ( habitants) mais il jouait un grand rôle dans le commerce extérieur de la France. La royauté absolue L'ancien Régime politique, c'était la royauté absolue de droit divin. Le roi ne tenait sa couronne que de Dieu et n'était responsable que devant Dieu. Son autorité ne pouvait être ni contrôlée ni limitée par personne sur la terre. Aussi les sujets n'avaient-ils que des pouvoirs, dont le premier était l'obéissance aux ordres du roi. [...]
[...] L'absence d'unité Centralisée en droit, l'administration n'était pourtant pas uniforme. L'absence d'unité caractérisait l'Ancien Régime. Certaines lois ne s'appliquaient qu'à certaines régions ; les poids et mesures variaient de nom et de valeur selon les lieux ; les impôts ne pesaient pas de la même façon sur tout les français du fait des Etats Provinciaux ; dans les Pays d'Etat les impôts directs étaient répartis et levés par les Etats (ailleurs ils l'étaient par les agents du roi). Aujourd'hui il n'y a de lignes de douanes qu'aux frontières alors qu'en 1789, dans plus de la moitié du royaume, les marchandises payaient des droits à chaque dois qu'ils passaient d'une région à une autre. [...]
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