Français, première, guerr, e mondiale
Fondamentalement, les origines de la première guerre mondiale se trouvent dans la lutte des puissances européennes pour le partage du monde. Cette concurrence économique est accentuée par la montée des nationalismes dans les différents pays européens. L'assassinat le 28 juin 1914 à Sarajevo du prince héritier d'Autriche-Hongrie ouvre dans les Balkans une crise qui sert d'accélérateur à ces différentes tensions internationales. Par le jeu des alliances, il aboutit, début août, au déclenchement d'une guerre générale en Europe.
[...] L'allié russe cesse le combat après la révolution d'Octobre l'Italie est battu à Caporetto, l'Amérique entre en guerre en avril. Nivelle envoie les armées du nord et du nord-est attaquer les positions allemandes entre Soissons et Laons, c'est un échec avec morts en 3 jours. Les mutineries Les mutineries éclatent dans les 2/3 des régiments mais les manifestations politiques des mutins et la mauvaise influence de l'arrière sont rares et le front n'est pas affecté. Le 16 mai, Pétain remplace Nivelle, il doit rétablir la discipline dans l'armée: amélioration de l'ordinaire des troupes, fréquence des relèves et permissions, arrestations des meneurs (3500 condamnés). [...]
[...] Il bénéficie de l'appui d'une majorité des Français, soldats demeurés à l'écart des troubles de 1918. 1918: le retour aux offensives Reprise de la guerre de mouvement Ludendorff lance plusieurs offensives (Picardie, Champagne) à 3 reprises. Le front est rompu, les armées allemandes menacent Paris. Un avantage du côté français Unification du commandement confié à Foch. Une contre-offensive est interrompue en août et en septembre: les allemands se replient et évacuent le territoire français. L'Allemagne cède Le front allemand cède début novembre. [...]
[...] L'état a recours aux immigrés requis dans les colonies ou embauchés en Europe méditérannéenne. Financement du conflit A Ribot, ministre des finances jusqu'en 1917, suspend la convertibilité du franc en or et augmente les taxes indirectes. On emprunte auprès des banquiers Anglais puis Américains, on sollicite les épargnants Français par des bons de Défense nationale à remboursables à court terme. La Banque de France avance au Trésor, permettant d'augmenter la monnaie en circulation, le franc se déprécie milliards de franc or sont dépensés d'août 1914 à octobre 1918. [...]
[...] II) A l'arrière: une mobilisation totale Une mobilisation économique les besoins La France doit mobiliser ses ressources, elle a d'énormes besoins. Sa capacité productive est diminuée par l'occupation du Nord et Nord est, la guerre prive le pays de du charbon, 2/3 de son acier, de son sucre. Une pénurie de main d'oeuvre qualifiée se fait sentir, les chevaux réquisitionnés ont disparu. Il faut adapter la France à une guerre longue. Albert Thomas, sous secrétaire d'Etat, l'industriel Louis Loucheur, Etienne Clementel encouragent la modernisation économique du pays. [...]
[...] L'armistice est signée le 11 novembre 1918 à Rethondes dans le wagon de Foch et des Alliés. La France semble être la principale bénéficiaire de la victoire: son armée est encore plus forte et les négociations de paix se déroulent sur son sol. Cependant le bilan humain est particulièrement lourd: 1,3 million de morts millions de blessés. Le phénomène de classes creuses bouleverse profondément la structure démographique de la France. Les bouleversements sociaux sont importants: affaiblissement de la paysannerie qui a supporté l'essentiel des pertes, appauvrissement des couches moyennes, rancoeur à l'égard des profiteurs de guerre, mouvement d'émancipation féminine. [...]
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