Français, pétainistes, période de l'occupation, Seconde Guerre mondiale, Général Pétain, Président du Conseil
Les Français sont traumatisés par une défaite aussi rapide en 5 semaines, par les visions apocalyptiques de la débâcle et de l'exode de millions de civils, par l'occupation d'une partie du territoire.
Ils se sentent abandonnés par une classe politique à la fois dépassée et divisée par la conduite à tenir : accepter la défaite et signer l'armistice ou poursuivre le combat à partir des colonies avec le soutien des militaire des Britanniques et logistique des Américains.
[...] Ces questions sont primordiales pour la majorité de la population et si rien n'est fait à ce sujet, toutes les autres mesures la laisseront indifférente ou hostile. » (Contrôle de l'opinion, novembre 1941) « Monsieur le Préfet, les “paisants” sont furieux d'être pillés par les boches et d'être trahis, vendus par Pétain, Darlan, etc., et vous-même, incapable de nous défendre, bon à leur lécher les bottes. Un jour viendra où avec nos faux et nos fourches, nous irons vous étriper ou vous couper le cou ainsi qu'aux traîtres de Vichy. [...]
[...] Les Français sont d'abord traumatisés par la défaite et l'occupation. Les Français sont traumatisés par une défaite aussi rapide en 5 semaines, par les visions apocalyptiques de la débâcle et de l'exode de millions de civils, par l'occupation d'une partie du territoire. Ils se sentent abandonnés par une classe politique à la fois dépassée et divisée par la conduite à tenir : accepter la défaite et signer l'armistice ou poursuivre le combat à partir des colonies avec le soutien des militaire des Britanniques et logistique des Américains. [...]
[...] Le détachement progressif de l'opinion (à partir de 1942). En 1942, la politique antisémite et la collaboration de Vichy à la déportation » des Juifs sont de plus en plus contestées. De plus en plus de Français réprouvent la multiplication des rafles de Juifs de France et en particulier la Rafle du Vel'd'hiv de juillet 1942 au cours de laquelle Juifs de la région parisienne sont « parqués » dans le Vélodrome d'Hiver après avoir été arrêté par des gendarmes français, conduits ensuite à Drancy (l'« anti chambre de la mort ») pour être exterminés à Auschwitz. [...]
[...] La soumission quasi permanente de Vichy aux exigences allemandes et l'engagement corps et âme dans les diverses formes de collaboration ont entraîné le doute, le détachement puis la rupture entre les français et ce régime. [...]
[...] Les réfractaires sont pourchassées par la police et la gendarmerie dans les villages les plus reculés. Ces méthodes ont comme conséquence d'alimenter la résistance dans les maquis de dizaines de milliers de jeunes hommes 2fi263-smallsto1ANd9GcTPUbUb2-juemBMpZ1O3Co0Pw-j13c5F8vGqGDjsP3ArUa6jPeI-ageQbc Enfin en 1943, Joseph Darnand fonde, avec l'accord et les encouragements de Vichy, la sinistre Milice, organisation paramilitaire qui « travaille » avec la Gestapo, chasse les Juifs et les Résistants et exacerbe la guerre franco-française laval-creation-milice9k= la-milice_html_151e97e7images Le Maréchal Pétain a fait illusion quelque temps, au début, les Français pensant qu'un homme de sa stature pourrait résister tant que possible aux exigences allemandes et qu'il jouerait un « double jeu » préparant avec De Gaulle la libération de la France. [...]
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