Révolution, France, 1799-1851
Entre la fin du Directoire qui s'achève avec le coup d'État du 18 brumaire de Napoléon Bonaparte, et la fin de la deuxième république en 1851 avec le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, plusieurs régimes politiques se succèdent : le Consulat, l'Empire, la Restauration, la monarchie de Juillet et enfin la deuxième république. Chaque régime correspond à une tentative de mettre fin à la Révolution française entamée en 1789, et chacun d'eux est influencé par un courant politique qui oriente le régime selon sa propre conception de la fin de la Révolution.
[...] I I-Les libéraux constitutionnels pensent finir la Révolution en consolidant ses acquis A-Qui sont-ils? -principal théoricien : Benjamin Constant -représentants éminents : Duc de Richelieu et Elie Descazes -les libéraux font peu partie de la noblesse, plutôt de la bourgeoisie anoblie, traditionnelle et d'affaire -étudiants -une partie des demi-solde -essentiel de la petite bourgeoisie -une partie de la petite paysannerie -bastions libéraux : bassin parisien, Nord Est, Saône et Loire, Centre Ouest B-Leur idées -fidélité à la philosophie du droit naturel -attachement à l'héritage de la révolution française : ils tiennent pour irrévocable l'égalité civile, la liberté individuelle, le droit à la propriété. [...]
[...] Stricte séparation des pouvoirs. C-Leurs actions concrètes D'une manière générale, sur la période, les républicains expriment leurs idées par des moyens pacifiques (manifestations, des pétitions et des meetings contre la misère, le chômage, la famine, la criminalité) mais aussi souvent par des moyens plus violents. a)Sous Napoléon -Les jacobins ne sont pas vraiment favorables au coup d'État du 18 brumaire. Ils sont parmi les premières victimes de la réaction qui fait suite au coup d'État. Bonaparte veut écarter du pouvoir les opposants républicains les plus farouches (34 députés sont bannis emprisonnés). [...]
[...] Elle dure encore, nous en sommes encore les acteurs Bibliographie : Ouvrages généraux : -David Colon, L'histoire du XIXe siècle en fiches, édition Ellipses, Paris pages. -Jean Heffer et William Serman, le XIXe siècle (1815-1914), édition Hachette supérieur, Paris pages. Ouvrages spécialisés : -Jean Tulard, Les révolutions, tome 4 (1789-1851), édition Fayard, Paris pages. -Michel Biard, Philippe Bourdin, Silvia Marzagalli, Révolution, Consulat, Empire (1789-1815), éditon Belin, Paris pages. -François Furet, La révolution de Turgot à Jules Ferry (1770-1880), édition Hachette, Paris pages. [...]
[...] Il incarne le type du révolutionnaire au XIXe siècle. Leurs idées -mettre en œuvre les principes hérités de la révolution : liberté, égalité, souveraineté du peuple, unité et indépendance de la nation. -trouver une solution à la question sociale née du développement industriel (question ouvrière, non plus paysanne) : garantie d'un salaire décent notamment -un courant à l'origine de l'anarchisme est pour une non intervention de l'État dans la vie économique et sociale et pour une révolte individualiste contre la détresse de la vie quotidienne (Fourier et Proudhon) -d'autres pensent que l'État doit jouer un rôle moteur pour une démocratie politique et sociale : les courants socialiste et radicaliste (Leroux et Blanc) : tolérance religieuse, liberté d'association, de la presse, de l'enseignement. [...]
[...] Les libéraux ont fait valoir leurs idées sous la monarchie de Juillet, mais celle-ci a déçu les républicains et les révolutionnaires désireux de donner effectivement le pouvoir au peuple. Leurs vœux se sont concrétisés sous la deuxième république mais celle-ci a aussi été un échec. La révolution s'est en fait terminée par un régime plus autoritaire, le Second Empire qui ne correspondait aux conceptions d'aucun des différents courants politiques de la période. La Révolution française a tellement marqué les esprits que ses héritages se sont conservés au fil du temps. [...]
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