UDR Union pour la Défense de la République, République gaullienne, François Mitterrand, consultation électorale, politique, économie, De Gaulle, social, droite au pouvoir, Valéry Giscard d'Estaing, RPR Rassemblement Pour la République
Cette montée des oppositions s'opère en deux temps : une érosion progressive et une accélération subite. Cette érosion progressive se manifeste lors de chaque consultation électorale. En 1965, de Gaulle n'est réel qu'au second tour de l'élection présidentielle face à François Mitterrand. En 1967 ont lieu des élections législatives. La majorité présidentielle se compose de l'UNR (Union pour la Nouvelle République) qui est le parti gaulliste crée en 1958 et des républicains indépendants qui représentants la droite modérée. L'opposition est principalement formée par les socialistes rassemblés en une fédération que dirige Mitterrand.
[...] La crise de mai 68 comprend plusieurs étapes. Du 22 mars au 13 mai, la contestation est étudiante tandis que du 13 au 28 mai, la crise devient sociale. En effet, les syndicats qui appellent à la grève sont suivis par 10 millions de personnes le 22 mai. Le gouvernement fait des concessions sociales : augmentation du SMIC et des salaires et octroi d'une 4e semaine de congé payé. Cependant, ces concessions ne suffisent pas à rétablir le calme. Du 28 mai jusqu'à la fin du mois de juin la crise prend enfin un caractère politique. [...]
[...] Il démissionne alors. La Ve République ne disparaît pas avec De Gaulle, car les Français ne contestent que la politique de ce dernier et non le régime lui-même. De Gaulle a façonné durablement le fond et l'esprit des institutions. En outre, il a incarné pendant cette décennie une certaine sensibilité politique appelée le Bonapartisme, caractérisé par l'alliance de deux caractères : l'autorité et la légitimité populaire. II. La République après De Gaulle Le départ de De Gaulle laisse un vide immédiat. [...]
[...] Ainsi, Pompidou apparaît davantage comme un néo-gaulliste que comme un gaulliste orthodoxe. Il meurt prématurément en 1974. B. Le septennat de Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981) L'élection de 1974 révèle la montée en puissance de la droite non gaulliste au sein de la majorité de droite. Ce courant représente une vieille tradition politique caractérisée par un double attachement au parlementarisme et à la décentralisation. C'est Giscard d'Estaing qui l'emporte. Issue de la grande bourgeoisie polytechnicien et énarque, il a été plusieurs fois ministre sus la Ve République. [...]
[...] La fin de la République gaullienne I. La montée des oppositions (1962-1969) Cette montée des oppositions s'opère en deux temps : une érosion progressive et une accélération subite. A. Une érosion progressive Cette érosion progressive se manifeste lors de chaque consultation électorale. En 1965, de Gaulle n'est réel qu'au second tour de l'élection présidentielle face à François Mitterrand. En 1967 ont lieu des élections législatives. La majorité présidentielle se compose de l'UNR (Union pour la nouvelle République) qui est le parti gaulliste créé en 1958 et des républicains indépendants qui représentent la droite modérée. [...]
[...] Pourtant, son action politique se révèle ambiguë. D'un côté Pompidou reprend à son compte certains traits de la politique gaullienne. Il se montre en particulier attaché au principe de prépondérance du chef de l'état à l'intérieur de l'état et d'indépendance nationale à l'extérieur. De l'autre, il s'écarte de la tradition gaullienne. Il souhaite en effet pacifier les relations entre l'état et la société pour éviter un nouveau mai 68. Il libéralise ainsi la télévision et favorise le rapprochement entre le patronat et les syndicats. [...]
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