Fascismes, Europe, 1919-1939, régimes autoritaires, mutations des sociétés européennes, Seconde Guerre mondiale
Le fascisme est un objet historique, qui a un don d'attraction formidable. Derrière le fascisme, trois grandes questions : question de la nature de la Seconde Guerre mondiale, la question des génocides, la question du totalitarisme.
À première vue, le fascisme n'a rien de plus facile à saisir puisqu'on a un chef, des jeunes disciplinés, des militaires.
Le fascisme se comprend par la fonction politique. Comprendre le fascisme par sa doctrine.
C'est un phénomène inattendu. C'est parce que c'est un phénomène inattendu qu'on a eu du mal à le définir. C'est un phénomène qui a séduit. La démocratie est un système contesté au lendemain de la Première Guerre mondiale. C'est un phénomène moderne, qui s'appuie sur des moyens de communication modernes, qui s'appuie sur un discours s'adossant à la modernité. Le fascisme est un ordre révolutionnaire.
Le fascisme apparaît au lendemain de la Première Guerre mondiale. Arrêt en 1939, car la Seconde Guerre mondiale est un moment particulier des différents fascismes.
[...] Les forces sociales sont le dernier élément à prendre en compte. A. Fascismes et régimes autoritaires dans les années L'échec de la démocratie en Europe orientale L'après Première Guerre mondiale apparaît comme le temps de la victoire de l'État nation, qui va rapidement céder le pas à des dictatures, notamment après la phase d'une possible contagion révolutionnaire. Exemple de la Hongrie, qui va connaître une révolution socialiste éphémère avec Béla Kun. La Roumanie rétablit un régime libéral qui va devenir une dictature avec l'amiral Horthy. [...]
[...] Le premier temps : mouvement marginal, groupuscule, c'est le moment de création. Le deuxième temps : engagement sur le chemin du pouvoir, qui va s'inscrire dans le champs politique. Troisième temps : fascisme au pouvoir Quatrième temps : radicalisation du fascisme qui a été en Allemagne atteinte très rapidement après l'arrivée au pouvoir d'Hitler Le premier fascisme Un mouvement marginal. Un fascisme au caractère violent, irrationnel dans sa doctrine, qui rassemble des gens disparates (des intellectuels de droite et de gauche, des syndicalistes). [...]
[...] La représentation politique est loin d'être idéale, c'est la raison pour laquelle un mouvement anarchiste se développe en Catalogne. Pendant la guerre, l'Espagne a été neutre. Elle a pu bénéficié de la vente d'armes. L'Espagne est frappée au début des années 1920 par une crise économique s'expliquant par un retour à la normalité des puissances belligérantes. Cette crise va provoquer une crise politique avec une forte instabilité des gouvernements, conduisant à la suspension du régime parlementaire et la mise en place d'une dictature en 1923 dirigée par Primo de Rivera. Ce dernier meurt en 1930. [...]
[...] Mais son système politique est largement contrôlé par la noblesse et par la haute bourgeoisie. Les partis anarchiques ont été puissants dans ces trois pays. Contestation autour de l'ordre rationnel qui montre la permanence de la contestation de la philosophie des Lumières. À la fin du XIXème siècle, discussion sur ce rationalisme, avec les travaux de Bergson et de Nietzsche, dont certains fascismes vont chercher une interprétation autour de l'instinct. Il y aura donc des interprétations abusives. Développement de l'activité sportive qui va changer le rapport au corps. [...]
[...] Il n'y pas eu d'organisation similaire à la IIIème Internationale créée en 1919. Cela étant, Mussolini au pouvoir a financé, a mis en place des relations avec des mouvements sympathisants avec l'Italie fasciste. En termes de diplomatie, il est évident qu'à partir de la guerre d'Espagne, il y a une ligne diplomatique qui se dessine et qui va non seulement conduire à la mise en place de l'Axe et qui va aller jusqu'à adjoindre le Japon avec comme objet d'opposition l'URSS de Staline. [...]
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