Si le monde est d'une certaine façon britannique entre 1815 et 1931, laissant ainsi présager d'une certaine unité au sein de cet ensemble, il existe indéniablement des différentiels de diverses natures dans les multiples parties qui le composent. Le monde britannique est ainsi un et multiple, marqué simultanément par l'unité et la diversité. Envisager cet ensemble multiforme nécessite alors de se pencher sur ses sous-ensembles, une agrégation de territoires entretenant des liens institutionnels, économiques, commerciaux et culturels avec la métropole ; une métropole qui se veut centre de commandement, d'impulsion et d'innovation du projet impérial et influant sur des périphéries plus ou moins lointaines, exotiques, et intégrées. Déjà semble se dessiner le modèle traditionnel centre-périphérie développé en 1981 par Alain Reynaud dans son ouvrage Société, espace et justice.
[...] Cette culture élitiste, produit de la noblesse, a connu dans les faits une forme de démocratisation en s'exportant. L'envoi de britanniques blancs à travers le monde aurait tracé une sorte de color line et permit l'affirmation de la supériorité de la culture puis de la race britannique sur les autres peuples - Exportation du Westminster Model = Modèle parlementaire qui devient la norme et exporté dans les dominions = Canada. Même le parlement est copié. TR = Malgré cohésion qu'elle apporte, identité britannique en gestation peut, si elle est imposée, parfois déboucher sur une volonté d'affirmation identitaire, voire sur des nationalismes Affirmations identitaires et nationalistes - Revendications sociales naissantes : féministes, ouvriers qui viennent remettre en cause le modèle social et culturel britanniques - Revendication de la part des dominions d'être reconnus en tant que tel = rôle durant la WWI. [...]
[...] Facteurs de cohérence et forces centrifuges dans le monde britannique à l'aube du siècle INTRODUCTION Si le monde est d'une certaine façon britannique entre 1815 et 1931, laissant ainsi présager d'une certaine unité au sein de cet ensemble, il existe indéniablement des différentiels de diverses natures dans les multiples parties qui le composent. Le Monde britannique est ainsi un et multiple, marqué simultanément par l'unité et la diversité. Envisager cet ensemble multiforme nécessite alors de se pencher sur ses sous-ensembles, une agrégation de territoires entretenant des liens institutionnels, économiques, commerciaux et culturels avec la métropole ; une métropole qui se veut centre de commandement, d'impulsion et d'innovation du projet impérial et influant sur des périphéries plus ou moins lointaines, exotiques, et intégrées. [...]
[...] Ouvrage controversé dans lequel il plaide pour le faible impact des questions impériales sur la population britannique. Il insiste sur le fait que l'ensemble de la population britannique n'avait pas accès aux mêmes lectures selon l'origine sociale. - Quelque soit approche retenue = Empire est un ciment de l'identité britannique et comme le montre DIlke dans Greater Britain = aventure britannique arrive à faire fusionner l'identité nationale britannique et l'impérialisme, il y a véritablement confusion des deux = dès lors, grandeur de l'empire et cohérence de celui-ci passe aussi par mise en scène de sa puissance impériale = volonté de faire Empire Day même si effectif seulement après 1918 + Impératrice des Indes 1877 + EXPO = Etudiées notammnet par John MacKenzie qui les présente comme exemples des approches à la fois conscientes et inconscientes de la propagande impériale. [...]
[...] Pourtant, plusieurs forces, tant internes qu'externes à l'empire amène à essoufflement de ce modèle et remise en question de l'unité du MB autour de la doctrine libérale. Pour un essoufflement du modèle du free trade - Facteurs : o Grande dépression (1873-1896 mais périodisation critiquée) avec montée en puissance des concurrents allemands et américains. Pas de réel déclin, mais plutôt ralentissement de la croissance. o Amène en partie à une remise en cause de l'idéal libéral : Les médiocres résultats du commerce extérieur relancent le courant protectionnisme, en particulier la Fair Trade League (1881). [...]
[...] En effet, au sortir des French Wars, le capitalisme britannique sort, selon F. CROUZET meurtri mais intact dans ses forces profondes et plus dynamique que jamais prêtes à dominer le monde Pourtant, cette hégémonie permettant la mise en cohérence du Monde Britannique n'a été rendue possible que par un quadrillage de l'espace mondial et une maitrise technique de la production et distribution des différents flux qui le parcourent. De la gestion des flux = flux d'information, de marchandises, de population, de capitaux - Entamer par notion d'innovation nécessaire pour comprendre domination britannique et solidification de l'ensemble : Les britanniques maitrisent la production et la distribution de l'information par le biais de différents supports. [...]
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