En 1942, le Reich hitlérien, à son apogée, s'étend sur une grande partie de l'Europe.
Les nazis font régner l' « ordre nouveau » : régime totalitaire et terreur, pillage des ressources et réquisition des hommes, extermination des Juifs, des Tsiganes, des handicapés et de tous les opposants au régime. Ils s'appuient sur des collaborateurs et pourchassent tous ceux qui résistent à la réalisation de leur idéologie.
Entre collaboration et résistance, quels sont les choix des Européens vaincus ?
Comment s'organisent le système concentrationnaire nazi et la politique d'extermination des Juifs et des Tsiganes ?
Nous étudierons d'abord comment les européens collaborent et puis comment d'autre résistent, et enfin nous verrons comment opère la politique d'extermination (...)
[...] Comment s'organisent le système concentrationnaire nazi et la politique d'extermination des Juifs et des Tsiganes? Nous étudierons d'abord comment les européens collaborent et puis comment d'autre résistent, et enfin nous verrons comment opère la politique d'extermination Des Européens collaborent A. l'Europe sous la botte nazie Lors de sa plus grande extension en 1942, l'Allemagne nazie domine l'Europe. Le Grand Reich, ses alliés de l'Axe (Italie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie), et ses États satellites (Croatie, Finlande) contrôlent toute l'Europe centrale et balkanique et occupent les pays vaincus comme la Serbie et la Grèce. [...]
[...] De même, les résistants polonais se déchirent entre deux gouvernements, deux armées, deux mouvements de partisans: l'un, libéral, dirigé depuis Londres, l'autre communiste, obéissant à Moscou. C. Des succès malgré une dure répression Les forces d'occupation traquent les résistants, qualifiés de terroristes Les SS et la Gestapo pratiquent la torture, intimident les civils par des arrestations arbitraires, des pendaisons, des fusillades d'otages, des représailles telles que l'incendie de villages en Biélorussie et en Ukraine. Pour les aider dans ces basses besognes, les nazis créent des unités auxiliaires de prisonniers russes et ukrainiens volontaires. [...]
[...] En Europe occidentale l'impulsion vient de Londres: c'est là que sont coordonnés les renseignements et les actions. La radio joue un rôle essentiel dans la guerre: la BBC permet de rester en contact avec les populations de l'Europe occupée. En Europe orientale, où la répression allemande est bien plus brutale, le rôle des communistes devient prépondérant après 1942 ; l'action est organisée depuis Moscou par les dirigeants des partis communistes des pays occupés qui y sont réfugiés. Il existe également une résistance en Allemagne même, dirigée contre le régime hitlérien. [...]
[...] D'autres sont collaborateurs parce qu'ils croient la victoire de l'Allemagne inéluctable. Des minorités nationales telles que les Baltes ou les Ukrainiens espèrent que l'Allemagne leur accordera l'indépendance comme cela s'est passé en Croatie; les plus déterminés d'entre eux n'hésitent pas à s'enrôler dans les Waffen SS comme volontaires contre le bolchevisme L'intérêt personnel et le désir d'enrichissement sont souvent les causes d'une collaboration économique: banquiers et industriels travaillent volontairement pour l'Allemagne ou rachètent à bas prix des entreprises aryanisées. D'autres individus, à une échelle plus modeste, profitent du marché noir. [...]
[...] Ils ont en commun la défense de valeurs telles la liberté ou la démocratie. Des républicains, défenseurs des droits de l'homme, des ouvriers voulant échapper au travail forcé, des communistes après la rupture du pacte germano-soviétique, rejoignent le maquis. Progressivement, ils s'organisent en réseaux dont le cloisonnement assure une certaine sécurité. En Europe orientale, des civils armés et bien organisés, forment des groupes de partisans, agissant à l'arrière du front. Ainsi, à la fin de 1943, en Biélorussie partisans immobilisent plusieurs divisions de la Wehrmacht. [...]
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