Exposé sur l'ascension d'Hitler, des années de jeunesse douloureuses jusqu'à sa nomination comme chancelier du Reich. Déjà de son vivant, mais encore plus après sa disparition, Hitler a suscité d'innombrables publications portant sur sa doctrine, son pouvoir et essayant de percer le secret de la personnalité réelle d'un homme qui a incarné le totalitarisme du XXème siècle. Ce destin hors du commun soulève une question : comment expliquer qu'un individu sorti de la masse, quels que soient ses talents, ait su s'imposer et imposer une idéologie totalitaire à un pays aussi développé et de longue tradition culturelle que l'Allemagne ? Hitler était-il « résistible », selon le titre de la pièce de B. Brecht La résistible ascension d'Arturo Ui ? Et à quelle condition ?
[...] Sans la guerre, un Hitler sur le siège de chancelier qu'avait occupé Bismarck eut été impensable. Ainsi attribuait-on le triomphe d'Hitler à l'héritage de la révolution d'en haut de Bismarck, la transformation politique par la guerre et l'unification, qui laissa intactes les bases sociales du pouvoir, produisant des continuités associant le IIe Reich au IIIe Reich, par-delà la malheureuse expérience de Weimar : celle d'une démocratie sans démocrates. C'est aussi la manière dont le nationalisme s'est développé dans l'Allemagne de l'après guerre qui a donné sa force à Hitler et au nazisme. [...]
[...] De plus, Hitler aurait exprimé des sentiments de plus en plus répandus dans les rues de Munich tandis que les préjugés contre les Juifs se dirent de plus en plus généralisés et féroces dans la 2nde moitié de la guerre. La nouvelle de la défaite qu'il reçoit dans un hôpital à Pasewalk en Poméranie, ou il se remettait lentement d'une attaque aux gaz, le plonge dans un profond désespoir. Il parle de trahison, de coup de poignard dans le dos. Ce fut une pure invention de la droite, une légende dont les nazis allaient faire une pièce centrale de leur arsenal de propagande. Les troubles intérieurs étaient une conséquence, non une cause, de l'échec militaire. [...]
[...] Le livre de Hitler n'avait rien d'un programme normatif au sens d'un manifeste politique à court terme. Toutefois, nombre de contemporains commirent l'erreur de tourner Mein Kampf en ridicule et de ne pas prendre très au sérieux les idées que Hitler y exprimait. Hitler herche à travers sa biographie à dessiner le cheminement historique qui l'a conduit à des positions politiques originales et comment son parcours peut servir de modèle. Chacun peut, dès la sortie du volume en 1925, savoir qui est et ce que veut Hitler. [...]
[...] Hitler est à la tête de l'All, tous les partis sont seront rapidement éliminés, les nationaux all rejoignent spontan le parti nazi, et on attend faiblement l'All catho et la classe ouvrière. Enfin 1er mai triomphant. A dév. Conclusion : Ce pouvoir ne dérivait qu'en partie de Hitler lui-même. Dans une plus large mesure, c'était un produit social : le fruit des espérances et des motivations sociales que ses partisan placèrent en Hitler. Ce qui ne veut pas dire que les actions mêmes de Hitler, dans le contexte de son pouvoir en expansion, n'aient pas été à des moments cruciaux de la plus haute importance. [...]
[...] L'annonce de la défaite pousse Hitler sur le devant de la scène dans les années 1920 II/ Dans une Allemagne ruinée et humiliée des années 1920, en reconstruction, Hitler apparaît comme l'homme de la situation : la fabrication du mythe Hitler A. L'aventurier idéologue : un agitateur nationaliste B. L'échec du Putsch, d'une idée floue d'un chef au profil de chef héroïque : Mein Kampf C. Le besoin d'un chef pour les foules : la réorganisation du NSDAP III/ L'irrésistible ascension du Führer A. Des années claires pour Weimar, des années sombres pour Hitler B. La fin de la République parlementaire : un gouvernement dans la tourmente C. Hitler chancelier : vers le pouvoir total Conclusion Bibliographie : - P. [...]
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