Une station spatiale est un système orbital conçu pour que des hommes puissent y effectuer des séjours prolongés et y travailler. Il convient de distinguer la station spatiale proprement dite et les systèmes de lancement qui permettent de la placer sur orbite, de la ravitailler, d'y amener et d'en relever l'équipage ou, le cas échéant, de la secourir.
Les capsules Mercury et Gemini, produits des premières étapes du programme de vols habités des États-Unis, ne peuvent, à proprement parler, être considérées comme des stations spatiales bien que certaines capsules Gemini aient effectué des vols de longue durée. Elles n'étaient pas conçues pour être ravitaillées en vol, et le retour au sol de l'équipage exigeait la récupération de la capsule elle-même, c'est-à-dire sa rentrée dans l'atmosphère. Mais surtout leur conception était entièrement gouvernée par la nécessité de dominer les problèmes élémentaires du vol spatial et par la préparation du programme Apollo. Quant aux engins du programme Apollo, ils ne sont rien d'autre qu'un système de transport spatial destiné à installer sur la Lune une base temporaire en vue d'une exploration locale; toute leur conception a été orientée exclusivement vers cette fin.
[...] signé le 24 septembre de la même année à Washington. Le Spacelab est un laboratoire spatial permettant à quatre chercheurs de travailler en orbite; il est contenu la soute de l'orbiter dont les panneaux s'ouvrent pour l'utilisation. Il comporte un compartiment étanche dans lequel les chercheurs peuvent travailler sans scaphandre et une palette extérieure sur laquelle sont disposés les instruments fonctionnant en ambiance spatiale. Deux avant-projets sont menés de front sur une base compétitive sous la maîtrise d'œuvre de deux firmes allemandes : Erno et M.RB. [...]
[...] Les utilisations de la navette L'objectif de la N.A.S.A. est de substituer l'utilisation de la navette à celle de l'ensemble des lanceurs conventionnels existants, à l'exception, peut-être, du plus petit, le Scout, et du plus gros, le Saturn V (le premier serait encore utilisé pour le lancement de petits satellites scientifiques, le second pour la Mise en orbite de charges très lourdes excédant les capacités de la navette). Il est certain que la navette sera l'instrument des vols habités futurs. [...]
[...] Il faut donc lui adjoindre un système complémentaire, le remorqueur spatial (tug) destiné à transférer la charge utile depuis l'orbite basse de la navette jusqu'à l'orbite géostationnaire. Ce tug sera-t-il réutilisable, sera-t-il capable de ramener des satellites de leur orbite d'utilisation vers la navette, autant de questions ouvertes. En définitive, la comparaison coût-efficacité de la navette et des lanceurs conventionnels pour le lancement des satellites d'application dépendra beaucoup du plan de charge de la navette, c'est-àdire de la fréquence des vols habités. Il est, en l'état actuel des choses, difficile d'en préjuger. [...]
[...] Il est équipé de vastes panneaux solaires qui fournissent l'énergie électrique consommée par la station et il contient les systèmes de contrôle d'attitude de la station. Les moteurs fusées et tous leurs équipements ont naturellement été supprimés. L'OWS est protégé extérieurement par un écran antimétéorites et pourvu d'un système de régulation thermique destiné à maintenir sa température intérieure dans une plage confortable. Le module à sas (Airlock Module, ou A.M.) est placé immédiatement au-dessus de l'atelier orbital. Il est utilisé pour les sorties dans l'espace; les principaux équipements de survie de la station y sont installés : télécommunication, contrôle de l'environnement, alimentation électrique. [...]
[...] En regard de cela, il faut placer la faculté d'adaptation de l'homme à des situations imprévues, dont le sauvetage de Skylab a fourni un bon exemple. Cependant, l'informatique et l'automatique offrent en ce domaine des possibilités croissantes. D'autre part, il n'est pas encore possible d'affirmer avec certitude que le séjour dans l'espace pour de très longues périodes est biologiquement possible. On pourra, bien sûr, rétablir dans les stations spatiales une pesanteur artificielle si cela s'avère nécessaire, mais l'effet des radiations ionisantes sur le système nerveux supérieur humain est encore très imparfaitement connu et il n'est pas totalement exclu qu'il apporte des limitations difficilement surmontables. [...]
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