« Les hommes qui ont donné de nouveaux fruits au monde sont incapables de créer un système grâce auquel ces fruits pourront être mangés. Et cet échec plane comme une catastrophe sur le pays », écrivait à propos de la crise de 1929 John Steinbeck en 1939, dans Les raisins de la colère.
Le 24/10/29, alias le « jeudi noir », est le jour du krach boursier, qui entraîne un effondrement de la production, de l'investissement, des prix, des revenus, et du commerce international. On assiste à beaucoup de faillites, et à une montée considérable du chômage – le système de crédit est ruiné.
Le chômage aux Etats-Unis en 1929 s'élève à 1,5 million de personnes. En 1932, il monte jusqu'à 12 millions de chômeurs, soit 1/4 des actifs et 1/10 de la population totale, et cela sans compter le chômage partiel avec la baisse des rémunérations. Toutes les couches sociales sont atteintes : la misère et la détresse composent le quotidien du peuple américain, ce qui s'accentue avec l'échec des républicains (comme le Président Hoover) à résoudre la situation. Ils mènent en effet une politique de demi-mesures qui suscite l'incompréhension, la colère, et la perte de confiance chez les Américains.
[...] En effet, le New Deal a profondément transformé les États-Unis, surtout à partir du SSA, qui instaure les bases d'un État-providence. C'est en grande partie grâce au New Deal que les États-Unis ont connu de grandes avancées dans la construction de l'État-providence, comme la signature de la Charte de l'Atlantique en 1941, qui entend, selon l'article procurer à tous de meilleures conditions de travail, le progrès économique et la sécurité sociale Après la Seconde Guerre mondiale, avec l'apparition factuelle de l'État-providence américain, la couverture sociale est généralisée à l'ensemble des salariés, puis à l'ensemble des citoyens. [...]
[...] L'expérience du new deal aux États-Unis, prémices de l'état providence ? Les hommes qui ont donné de nouveaux fruits au monde sont incapables de créer un système grâce auquel ces fruits pourront être mangés. Et cet échec plane comme une catastrophe sur le pays écrivait à propos de la crise de 1929 John Steinbeck en 1939, dans Les raisins de la colère. Le 24/10/29, alias le jeudi noir est le jour du krach boursier, qui entraîne un effondrement de la production, de l'investissement, des prix, des revenus, et du commerce international. [...]
[...] Après 1934, le chômage se stabilise à un niveau trop élevé, ce qui explique l'adoption de l'Emergency Relief Appropriation Act (Loi d'Attribution de Secours d'Urgence), qui consiste à injecter plus de fonds fédéraux (environ 5 milliards de dollars) qui sont gérés par la Work Progress Administration. La WPA emploie dans les travaux publics, mais aussi dans des projets culturels. A cela s'ajoute en 1935, la National Youth Administration (Agence Nationale pour la Jeunesse), qui fait partie de la WPA et qui propose aux jeunes de participer à des projets de travaux d'étude en échange d'une rémunération. Le 09/11/1933 est créée la Civil Works Administration, qui apporte une aide directe à 4 millions de chômeurs grâce à un budget de 400 millions de dollars. [...]
[...] Le Revenue Act dénote un progrès dans une redistribution des richesses gérée par l'État fédéral, ce qui fait aller le New Deal dans le sens de l'émergence d'un État-providence américain. L'importance du rôle du budget et des dépenses publiques C'est également à cette période, dans ce qu'on appelle le second New Deal (1935-38), et plus précisément à partir de l'année 1937, que le Président Roosevelt va basculer vers des idées plus keynésiennes et va se rendre compte du rôle que le budget peut avoir dans la relance de l'activité économique. [...]
[...] Il est composé de deux éléments principaux : premièrement, les industriels peuvent signer des Codes de bonnes conduites pour supprimer la concurrence déloyale en instaurant des prix minimums, des quotas de production et un niveau plancher de salaires des industriels auront adopté ces Codes en 1933. Deuxièmement, la création de syndicats est facilitée à l'art. 7a de la loi. Cet article sera précisé en 1935 avec l'adoption de la National Labor Relations Act, dite loi Wagner, qui défend des droits syndicaux des salariés du privé. La dernière grande mesure du New Deal est une législation sociale visant à améliorer les conditions de travail des salariés. [...]
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