Expansion coloniale, rapports de puissance, début du XXe siècle, impérialismes européens, Europe, antagonismes européens, Première Guerre mondiale
À partir des années 1870, l'Europe étend plus encore son influence et sa domination sur le monde dans la mesure où sa suprématie scientifique, technique et militaire appuie la volonté des puissances européennes d'accroître leurs débouchés commerciaux et de contrôler des territoires de plus en plus vastes. L'expansion coloniale n'est pas affaire récente. 2e tiers du 19E siècle : l'Empire espagnol a été démantelé (indépendances) de même que les empirent portugais et néerlandais. Le Royaume-Uni continue à voir son empire progresser et la France progresse. D'autres pays entrent dans la course aux territoires : Allemagne, EU, Japon, Italie dans une moindre mesure.
[...] Question des Balkans : est ce que la guerre est le seul moyen de résoudre les problèmes. Nationalisme arabe : au détriment de l'empire ottoman et de l'impérialisme européen. Sionisme : contexte d'antisémitisme exacerbé ( solution est de créer un Etat dans la terre d'origine qui est la Palestine. Ce sionisme est surtout un sionisme politique (nationalisme). A cette époque, ce sionisme est en voie de laïcisation. C'est la Shoah qui conduit les grandes puissances à s'accorder pour créer l'Etat d'Israël. [...]
[...] En 1914, quasi achèvement du partage colonial mais les positions des puissances impérialistes ne sont pas définitivement cristallisées. Il n'y a plus de terres à se partager. Semi-colonies : pays indépendants sur le plan du droit mais qui ont perdu une grande partie de leur souveraineté économique parce que des puissances extérieures exercent une sur eux une véritable tutelle. Exemple de la Chine : elle conserve son indépendance politique nominale mais est incapable de défendre sa souveraineté économique et est donc réduite à un statut semi colonial. [...]
[...] Discours tenu par des gens de gauche : il faut apporter la lumière aux pays en retard. - Atout économique pour le pays colonisateur : Jules Ferry : grand acteur de la colonisation La politique coloniale est fille de la politique industrielle Idée de débouchés développée aussi par Paul Leroy Baulieu. C'est un des plus fervents partisans de la colonisation. - Facteur de puissance politique et idéologique : relève de la conception que l'on a de la grandeur du pays. [...]
[...] L'Europe et le Japon s'accordent pour disposer aussi de territoires en Chine. Les puissances étrangères se voient octroyés des territoires à bail (pour 99 ans). Ces puissances étrangères obtiennent des concessions pour la création de voies ferrées. Donnent des privilèges exorbitants aux pays étrangers. Se constituent des zones d'influence en Chine. Royaume Uni, Russie, Japon, France et Allemagne en dernier. Document 1. EU : Politique de la porte ouverte : les puissances peuvent disposer d'espaces où la libre circulation puisse se faire. Commercialisation libre en Asie. [...]
[...] Anticolonialisme est le plus fort parmi les socialistes. La colonisation serait le produit d'un capitalisme qui ne peut éviter la surproduction que par la recherche de débouchés à travers la colonisation. Ces analyses rassemblent les socialistes qui sont tout de même divisés dans leurs pratiques politiques. Jean Jaurès pense que la fièvre colonisatrice met en danger la paix. S'il pense que l'idéal socialiste est qu'il n'existe plus de nations esclaves, mutilées, asservies ou même humiliées et mortifiées il estime toute fois qu'une politique de pénétration lente des occidentaux, respectueuse des civilisations locales, peut conduire ces peuples non évolués vers la voie du progrès. [...]
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