Evolution de la Russie depuis la Guerre froide, ressources, crises, retours en puissance, crise démographique, fin de la démocratie, Medveded, Poutine, transformation de l'économie, Boris Berezovski, opposants politiques, corruption, intelligentsia, production pétrolière russe, mutation de Moscou
La Russie est un acteur agressif envers les étrangers proches, on pense notamment à l'annexion de la Crimée en 2014 et à l'intervention en Géorgie en 2008 (Ossétie du Sud et Abkhazie). On peut aussi citer les guerres menées en Tchétchénie de 1994 à 96 puis de 1999 à 2000. Un gros krach s'est produit en 1990 et en 1998, ce qui a amené une croissance négative, de l'hyperinflation, le retour du troc et un rouble dévalué de 60%. La reprise s'est effectuée en 2000. En 2015 une nouvelle récession apparaît avec -3% à -4% et une baisse des cours du Brent. Le pays est ainsi passé de la 10e place à la 16e place dans le classement des puissances mondiales. Par ailleurs, en Russie et à Moscou, il existe des déséquilibres spatiaux importants. Les frontières sont objectives et subjectives et on compte une mosaïque de peuples : les Russes contre les "Russiens" (de culture russe).
De 1991 à 2000, Boris Eltsine fut président, c'est une décennie noire au niveau économique et politique, un affaiblissement du pays. Avec Medvedev et Poutine, la démocratie chute. Le 27 février 2015 a lieu l'assassinat de Boris Nemtsov. Cet autoritarisme a un impact sur le territoire, ce sont les dirigeants qui prennent les décisions de son aménagement. De plus, une crise démographique touche le pays depuis 1992 où le pays comptait 147 millions d'habitants ; en 2010 ils étaient alors 143 millions. Ceci est dû à une baisse des naissances, l'augmentation des décès et une émigration faible. Par ailleurs, le traité de Minsk en 1991 avait instauré la CEI (Communauté des États indépendants). En 2010 elle est remplacée par une union douanière.
[...] • 2 fragilités : naturellement l'agriculture russe est fragile (coup de froid, sécheresse, incendie), à cause des aléas de la nature, les rendements de l'agriculture vont variés. La deuxième raison est la structure même et l'organisation (fermes pas rentables, employés mal formés ou pas formés = pas assez compétent) et peu d'investissement dans le secteur agricole (ex. engrais, phytosanitaire ) bcp de fermes russes n'ont pas assez de liens (trop isolé) avc les entreprises agro- alimentaires. Une partie de leur production n'est pas valorisé (=transformation du produit), ou qui ne sont pas vendu besoin de stimulation industrielle). [...]
[...] Chaque russe reçoit des vouchers, ce sont des bons ça équivaut à peu près à un mois de salaire. • Dans la réalité → privatisation ms assez lente, en 2001 le ¾ les entreprises sont privatisées. La plupart des russes préfèrent vendre leur voucher à des investisseurs = naissance de fortune : les oligarques ex. Deripaska, Abramovitch, Khodorkovski. • 1990 : dév de mafias. Collision entre le pouvoir politique et éco = clientélisme. La « famille » Eltsine rachète les entreprises à bas prix = jungle libérale. Scandale sur scandale. [...]
[...] Il y a des territoires miniers, textile . Les modalités du processus de transformation de l'éco : • La fin de la planification → le Gosplan l'organe centrale de planification pendant la période soviétique. Aujourd'hui désengagement total de l'état, il joue plus qu'un rôle minime, les entreprises se prennent en charge, rôle public↓. Bcp d'entreprises pas préparé à ce changement brutal, un bon chef d'entreprise ne devait pas prendre d'initiatives personnelles = mal vu = individualisme • Les privatisations : 3 gd périodes : 1992-1994-1997. [...]
[...] • Le Projet de Moskva City 1992 par les oligarques qui ont investis dans ces gd immeubles ha disponibles. Ms toujours une ville mondiale de 2nd rang, insertion mondiale encore très faible. Ds le domaine politique et diplomatique rayonnement mondiale (ms pas culturelle, éco ) • Moscou une ville parasite ? (Pascal Marchand et Denis Eckert) Croissance fulgurante de Moscou = réussite insolente (polarise les investissements étrangers, les activités privés, financières, capitaux russes elle écrase tt les autres) • Moscou = 24% du PIB du pays contre 11% en 1990 = phénomène de concentration = taux de chômage faible et forte activité. [...]
[...] L'état ne les aide plus, qd un tracteur tombe en panne on ne pt le réparer. Des parcelles ne sont pas récoltées, bétail meurt de faim, les engrais étaient fournis par l'état, rendement s'effondre et l'espace agricole se rétracte. • Russie devient le 3ème exportateur de blé, et 1er importateur de blé (en fonction du prix du marché). Augmentation des rendements et de la productivité, car les agriculteurs vont avoir un nouveau rapport au travail. Le travail est plus efficace (facteur humain, possibilité du licenciement, ou deviennent leur propre propriétaire) • Denis Eckert : « Rien n'a changé, tt a changé ». [...]
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