Du début des années 1880 à la Première Guerre mondiale, ce régime va donner des résultats incontestablement positifs. Cette période est d'ailleurs appelé la « Belle Époque». Ainsi, à l'intérieur, la IIIe République laisse une œuvre législative considérable. L'école primaire gratuite et obligatoire pour tous, la liberté de la presse, séparation de l'Eglise et de l'Etat (9 décembre 1905), etc.
Sur le plan extérieur, elle obtient également des succès indéniables, notamment avec la conquête de l'Indochine sous Jules Ferry et d'une partie de l'Afrique noire. De sorte qu'en dépit d'une instabilité gouvernementale manifeste, la « République opportuniste » triomphe parce qu'elle correspond aux aspirations du pays.
[...] L'évolution institutionnelle de la IIIe République depuis la fin du XIXe siècle La belle époque Du début des années 1880 à la Première Guerre mondiale, ce régime va donner des résultats incontestablement positifs. Cette période est d'ailleurs appelée la belle époque Ainsi, à l'intérieur, la IIIe République laisse une œuvre législative considérable. L'école primaire gratuite et obligatoire pour tous, la liberté de la presse, séparation de l'Église et de l'État décembre 1905), etc. Sur le plan extérieur, elle obtient également des succès indéniables, notamment avec la conquête de l'Indochine sous Jules Ferry et d'une partie de l'Afrique noire. [...]
[...] Dreyfus est condamné par le conseil de guerre, en octobre 1894, à la dégradation et à la déportation à l'île du Diable, en Guyane. En 1896, le commandant Picquart, nouveau chef du service des renseignements, persuadé qu'il y a eu manipulation et que le faux émane d'un officier français et le dénonce. Mais celui-ci est acquitté par le conseil de guerre, qui ne veut pas se déjuger. Picquart est lui-même déplacé en Tunisie. L'affaire Dreyfus divise profondément les Français en dreyfusards (intellectuels, socialistes, radiaux, modérés, etc.) et antidreyfusards (droite nationaliste, antisémite et cléricale, etc.). [...]
[...] Il est condamné à un an de prison et francs d'amende. Mais peu de temps après, on découvre que de faux documents ont été placés dans le dossier de Dreyfus par un certain colonel Henry, qui se suicide. Il est décidé d'engager une procédure de révision. Un conseil de guerre, réuni à Rennes, condamne à nouveau Dreyfus, mais cette fois avec circonstances atténuantes à dix ans de réclusion. Le nouveau président, Loubet, qui succède à Félix Faure (qui était hostile à Dreyfus), le gracie aussitôt. [...]
[...] Certes, la IIIe République va s'effondrer à cause de l'invasion allemande en juin 1940, mais, surtout, bien avant cela, parce que plus personne ne dirige, de façon légitime, le pays. C'est par un dernier sursaut qui se veut salvateur que l'Assemblée nationale va donner le coup de grâce de la IIIe République en confiant, le 10 juillet 1940, les pleins pouvoirs au général Pétain. Bibliographie proposée Histoire de France contemporaine, depuis la Révolution jusqu'à la paix de 1919. Tome 8 : L'évolution de la 3e République (1875-1914). [...]
[...] Le régime de la IIIe République se montre incapable de résoudre les problèmes issus de la Grande Guerre. L'instabilité gouvernementale Face à cette situation très difficile, qui exige notamment une politique de grande fermeté en matière monétaire et financière, la République parlementaire n'oppose que des combinaisons politiques et des changements de gouvernement, incapables d'apporter une solution durable aux problèmes auxquels la France est confrontée. L'instabilité gouvernementale est pratiquement la seule réponse. Entre 1918 et 1940, près, de quarante gouvernements, d'une durée moyenne de six mois, vont se succéder. [...]
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