Évolution historique, décentralisation, Côte d'Ivoire, indépendance, Etat central
Le processus de décentralisation en Côte d'Ivoire est passé par des étapes successives. L'histoire de la décentralisation en Côte d'Ivoire est marquée par deux grandes périodes. Celle avant l'indépendance et celle après l'indépendance.
[...] Il s'agit de la Commune, de la ville, du Département, des Districts (d'Abidjan et de Yamoussoukro), et enfin de la Région. Il faut cependant noter que la Région et la Ville annoncées par la loi n'ont pas encore été créées. Les pouvoirs publics dont la vision était de conférer un rôle prépondérant au Département et au District, ont fait de ces entités territoriales, l'épine dorsale de la politique de décentralisation. Les élections relatives à la mise en place de leurs organes respectifs ont été organisées le 09 juillet 2002. [...]
[...] L'histoire de la décentralisation en Côte d'Ivoire est marquée par deux grandes périodes. Celle avant l'indépendance et celle après l'indépendance. LA PERIODE AVANT L'INDEPENDANCE Avant l'indépendance, trois catégories d'entités se partageaient le paysage communal ivoirien. Il s'agit des communes mixtes, des communes de moyen exercice et des communes de plein exercice. Les communes mixtes Elles étaient dotées de Conseils municipaux, en partie, élus, en partie, nommés avec des maires désignés par l'autorité de Tutelle. Exemple : Grand-Bassam (1914) et Abidjan (1915). [...]
[...] LA PERIODE APRES L'INDEPENDANCE Trois grandes phases caractérisent le processus de décentralisation après l'indépendance. La phase d'expérimentation (1960-1980) L'indépendance acquise, il faut attendre plus d'une décennie, le temps pour l'Etat central de se consolider et de renforcer ses structures déconcentrées avant d'ouvrir une lucarne sur la décentralisation. Ainsi, en application de la loi n°78-07 du 09 janvier 1978 sur la décentralisation, sous un régime unique, vingt-six nouvelles communes de plein exercice ont été créées plus celle de Bouaké et d'Abidjan qui sont confirmées. [...]
[...] Ce qui explique qu'en prélude à la décentralisation sur la base de la Loi n°61-84 du 10 avril 1961 relative au fonctionnement des départements, préfectures et sous-préfectures, le Gouvernement d'alors s'est employé à exercer une déconcentration progressive des pouvoirs de décision et un encadrement aussi étroit que possible des populations en accroissant par étapes successives le nombre des circonscriptions administratives. Ainsi, de quatre départements et cent cinquante-neuf (159) Sous-préfectures en 1975, l'on est passé aujourd'hui à quatre-vingt-onze départements dont un est encore non ouvert (Ouaninou) dans la Région du Bafing et quatre centre quarante-trois (443) Sous-préfectures dont trois cent quatre-vingt-dix (390) sont fonctionnelles. Depuis l'indépendance, en rupture avec la situation héritée de la colonisation, la politique nationale d'administration du territoire a enregistré en matière de décentralisation, des progrès aussi rapides qu'importants. [...]
[...] Aujourd'hui, il existe mille cent quarante (1140) communes. Le nouveau paysage de la décentralisation (2001) Les objectifs poursuivis par les gouvernants de la première République à travers le processus de décentralisation entamé depuis 1980 ont été largement atteints. Se fondant sur ces acquis les premiers gouvernants de la deuxième République ont décidé d'approfondir ce processus en faisant de la décentralisation l'ossature essentielle le leur politique de développement national. Dès lors, en 2001, de nouvelles catégories d'entités décentralisées seront créées, dont la Région, le Département et le District. [...]
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