Évolution du gaullisme depuis 1945, Charles de Gaulle, clivage gauche/droite, héritiers du gaullisme, bonapartisme, nationalisme, Chirac, Sarkozy, de Villepin, pompidolisme, RPF, Balladur, guerre d'Algérie, Ve République, Deuxième Guerre mondiale
Il s'agit de faire l'histoire d'un courant original et singulier, et de savoir s'il s'inscrit dans une tradition, que le gaullisme soit au pouvoir ou dans l'opposition. On s'intéresse à la façon dont il a modifié le pays, l'écho qu'il a rencontré auprès des électeurs, mais aussi la portée qu'a eue ce courant après la mort de son fondateur. Pourquoi le gaullisme a-t-il occupé une telle importance dans la vie politique ? En constituant ainsi une originalité en Europe, dans une formation politique à droite, on considère que le gaullisme fait partie ou est plutôt plus libéral et conservateur que nationaliste. Est-ce lié à l'homme considéré comme providentiel ou aux circonstances historiques qui ont pu le favoriser, ou encore à sa nature politique ? Sur ce point qu'en est-il réellement ? Au-delà de ce courant politique et les idées qu'il porte, celles-ci ont-elles complètement disparu après Charles de Gaulle ?
[...] Comme le montre les lois sur l'université II- Parce que d'abord pragmatique, il a cependant évolué selon les circonstances en pensant différemment selon l'évolution du pays Le gaullisme de guerre se caractérise par le refus justifiant la résistance, le rassemblement et la refondation à la sortie de la guerre 1. Des thèmes à la fois constants et non évolutifs - la nécessité de défendre l'unité du pays, l'appel aux peuples , nécessite de défendre la liberté, la France éternelle qui ne peut disparaitre = homme qui a dit non - mais un après et avant vichy : intégrer la résistance car facteur de légitimité - nécessité de défendre la démocratie et donner des droits aux indigènes dans la conférence de Brazzaville 1944 - ces thèmes donnent une consistance particulière totalement différente 2. [...]
[...] Balladur - oublie de la thème de la participation d'ou le départ des gaullistes de gauche Jalonner ou les divisions en Quand aux néogaullismes post pompigaulliens veulent présenter certaines filiations mais finissent par ne plus être dans l'héritage de gauche - quand Chirac dénonce l'UDF ou encore de la fracture sociale en 95 - Chirac clair sur l'extrême droite - Chirac organisant le RPR autour d'un seul homme - MAIS un Chirac improbable Gaullisme quand il est libéral, il accepte la cohabitation, n'use pas du référendum plébiscitaire, quand il perd la dimension populaire du gaullisme avec notamment l'UMP qui ressemble davantage un organisme politique qu'à un bonapartisme - quand à Sarkozy il n'y a pas grand-chose de gaullisme car il s'affirme libéral même s'il y a un volontarisme industriel et se revendique de droite mais souhaite parfois dépasser le clivage, réintègre le commandement de l'OTAN, la proximité avec les milieux d'affaires et l'acceptation de l'Europe supranationale et la perte de la thématique populaire car classe populaire au FN Pour autant le gaullisme a a laissé des traces au-delà du clivage gauche droite 1. Le gaullisme demeure une référence car difficilement dépassable - souvenir du gaullisme entretenu - le fait qu'il y est encore des gaullistes Segain, Villepin dans les années 2000, debout la France et du Ponteignan - le pèlerinage obligatoire à Colombay 2. Les institutions de la 5e répondent à la logique présidentialiste reprise par les adversaires - même si inflexion cohabitation, baisse de la pratique du référendum et plus de contre pouvoir 3. [...]
[...] Au pouvoir ou dans l'opposition. La façon dont il a modifie le pays, l'écho qu'il a rencontre auprès des électeurs la portée et l'écho qu'il a rencontre auprès des électeurs, la portée qu'a eu ce courant après la mort de son fondateur. Pourquoi le gaullisme a t -il occupé une telle importance dans la vie politique en constituant ainsi une originalité en Europe dans une formation politique à droite si l'on considère que la gaullisme fait partie ou est plutôt plus libéral et conservatrice que nationaliste. [...]
[...] C'est un nationaliste saint critique car il reprend de nombreuses idées des autres parties politiques - il y a du baressse car la France s'inscrit, en France il y a une énergie, une ferveur nationaliste, la voie lactée qui éclaire le monde → de passe le clivage gauche droite créent un nationalisme nouveau 3. c'est un nationalisme qui refuse viscéralement toute soumission à la tutelle nazie, l'Europe, à l'ordre bipolaire du monde, ou a une quelconque dictée de l'ONU En conséquence le gaullisme a une certaine idée des institutions et des rapports politiques ce qui rappelle le bonapartisme 1. Rapprocher le pays au-delà du clivage gauche et droite - d'ou la préférence pour le peuple français et son refus des parties en tant que telle 2. [...]
[...] Des succès cependant plutôt mitigés que ne le croit encore aujourd'hui les français - mais dans un dans contexte très porteur - enracinement de la Ve République chez les Français et en revanche politique de grandeur aux résultats en réalité limité mais n'empêche pas les Français convaincus 3. un gaullisme de G qui voit se dresser des oppositions contre lui - renouveau de la gauche élection de 1965 et ballotage des législatives de 1967 - mouvement de 1968 qui montre que le Gaullisme n'est pas vraiment en prise avec la réalité de la société III- Il survit difficilement à la mort de son fondateur tout en laissant des traces indéniables Il est difficile pour le gaullisme de survivre sans DG car c'est d'abord un homme ce qui explique aussi son succès 1. [...]
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