Évolution des mémoires de la Seconde Guerre mondiale, mythe résistantialiste, France d'après-guerre, Charles de Gaulle, négationnisme, Klaus Barbie, Maurice Papon, France de Vichy, mémoire juive
Les mémoires sont la représentation subjective du passé, car elles intègrent une expérience/ressenti des populations. Elles sont diversifiées dans le temps et dans l'espace, d'un groupe social à un autre, d'un individu à un autre… Les mémoires sélectionnent/déforment les événements passés. Elles sont influencées par une diversité de témoignages et par les contextes historiques et politiques dans lesquelles elles se forment. Il n'existe pas une, mais des mémoires.
[...] Le gouvernement fait construire des musées à la gloire des résistants. Ex : Mémorial du Mont-Valérien 1964 : les cendres de Jean Moulin, fondateur du CNR (Conseil National de la Résistance) sont transférées au Panthéon : Sortie du film La Grande Vadrouille de Gérard Oury II. Rééquilibrage des mémoires : de 1969 à nos jours A. Remise en cause du mythe résistantialiste 1969 : De Gaulles démissionne ( remise en cause du mythe + esprit contestataire de : Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophüls ( montre que de nombreux français ont collaboré 1973 : La France de Vichy de Robert Paxton ( réfute thèse de Robert Aron, montre que la collaboration a été voulue et non subie. [...]
[...] Le chemin vers l'objectivité depuis 1990 Années 90 : marquées par devoir de mémoire ( obligation morale de se souvenir d'un évènement traumatique afin de rendre hommage aux victimes 1990 : loi qui interdit le négationnisme ( critiquées par les historiens Les procès se multiplient et les historiens prennent part aux débats : - 1987 : procès de Klaus Barbie (le boucher de Lyon) - 1997 : procès de Maurice Papon (condamné pour crime contre l'husmanité) - 1992 : procès de Paul Touvier - 1993 : René Bousquet est assassiné par Christian Didier 1999 : Les familles des victimes sont indemnisées. Conclusion : Les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale ont beaucoup évolués. Durant l'après guerre, le mythe résistancialiste se met en place et les mémoires de la guerre sont déformés. Cependant, le retour de De Gaulles au pouvoir et la multiplication des témoignages d'anciens déportés permet aux mémoires de devenir de plus en plus objectives. Par la suite, les mémoires sont mêmes utilisées à des fins politiques avec les lois mémorielles. [...]
[...] Elles sont influencées par une diversité de témoignages et par les contextes historiques et politiques dans lesquelles elles se forment. Il n'existe pas une mais des mémoires. Dans l'histoire des nations, il y a des périodes, que l'on souhaite occulter car les actes des dirigeants ont été en contradiction avec les principes et les valeurs dans lesquels la population se reconnaît. Ces mémoires tendent à se rapprocher vers une réalité objective avec une prise de recul. Comment ont évoluées les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale ? [...]
[...] La France d'après guerre La France sort d'une période difficile : - civils tués en France - 2 millions de blessés ( expérience traumatisante - politique de collaboration + génocide - collabos et résistants La France souhaite oublier les événements passés : épuration sauvage : collabo horizontale ( 9000 morts femmes tondus épuration légale ( procès exécution, Laval tué Elaboration de la théorie du glaive et du bouclier par Robert Aron : De Gaulles et Pétain auraient collaborés pour protéger la France. B. La création du mythe Mythe résistancialiste : terme apparu en 1987, d'après le peuple, tout le monde a participé à la résistance. Ce mythe rassure et rassemble les gens. Terme inventé par Henry Rousso août 44 : Discours de De Gaulles où il minimise le soutien de la population au régime de Vichy ( point de départ du mythe résistantialiste A partir de 45 : Les forces politiques présentent image d'un pays totalement résistant. [...]
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