Europe du XIXe siècle, Europe du XXe siècle, révolutions, réactions, socialisme, Karl Marx, développement industriel, bourgeoisie, prolétariat, révolution russe, bolchevisme, Kerenski, Trotski, Allemagne, SPD, 14 points de Wilson
Dans la deuxième moitié du XIXe, on a une montée du socialisme en Europe. Ce socialisme revendique l'instauration d'une démocratie à la fois politique et sociale avec pour moyen la révolution. Plusieurs théories sur le socialisme voient le jour et le marxisme commence à monter, c'est la vision du socialisme par Karl Marx. Il analyse la situation sociale, économique et politique de l'Europe. Son analyse va permettre de construire un modèle politique. Il dit qu'il y a eu une phase, appelée l'accumulation du capital, c'est-à-dire qu'il y a un certain nombre de gens qui par leur activité économique, ont progressivement amassé de l'argent, et après en s'associant, en formant des entreprises qui étaient fondées sur le capital de plusieurs individus, ont permis de fabriquer, de construire des entreprises de grande ampleur, des hauts fourneaux. Grâce à cette accumulation du capital et à la réunion du capital de plusieurs personnes, cela a permis le développement industriel de l'Europe. Ce développement industriel a dégagé de la richesse, sauf que cette richesse a été répartie de façon inégale entre ceux qui avaient apporté le capital et ceux qui ont apporté leur force de travail.
Il dit donc qu'il y a deux classes/forces antagonistes dans les sociétés industrielles :
· La bourgeoisie qui possède le capital et les moyens pour investir.
· Le prolétariat, c'est-à-dire ceux qui n'ont pas de capital et qui ont pour seule ressource leur force de travail.
[...] On a des mouvements insurrectionnels analogues notamment en Hongrie et en Autriche et dans tous les cas, ces mouvements d'agitation révolutionnaire qui traversent l'Europe entre 1918 et le début de 1920, vont se traduira par des mouvements de répression et dans certains cas la mise en place de régimes autoritaires. [...]
[...] Ils veulent utiliser la situation de l'effondrement de l'empire pour faire une deuxième révolution comme les bolcheviks et dès janvier 1919, les spartakistes lancent un mot d'ordre en Allemagne, d'insurrection à Berlin avec pour but de renverser le gouvernement du SPD. Entre janvier et mars 1919, on a de nombreux mouvements d'insurrection qui mettent le pays dans une situation de quasi-guerre civile. Il faut quand même comprendre que la situation est très confuse après l'armistice, surtout quand les soldats reviennent dans les villages. [...]
[...] À eux deux, ils vont travailler les cadres du parti bolchevik et les militants, et ils vont les convaincre de ne pas s'arrêter là et passer à la deuxième phase de la révolution. Ils ont l'idée qu'on est dans une situation politique fragile et qu'en plus les Russes sont épuisés par la guerre et il faut donc passer à une deuxième phase de la révolution. Il y a une première tentative d'insurrection bolchevik en juillet 1917, ils tentent d'utiliser le ressentiment de la population russe pour organiser une insurrection, mais un certain nombre des membres du parti bolchevik vont considérer que cette insurrection est prématurée. Et le gouvernement officiel réprime l'insurrection. [...]
[...] L'Europe entre révolutions et réactions aux XIX et XXe siècles I. La montée du socialisme en Europe Dans la deuxième moitié du XIXe, on a une montée du socialisme en Europe. Ce socialisme revendique l'instauration d'une démocratie à la fois politique et sociale avec pour moyen la révolution. Plusieurs théories sur le socialisme voient le jour et le marxisme commence à monter, c'est la vision du socialisme par Karl Marx. Il analyse la situation sociale, économique et politique de l'Europe. [...]
[...] Trotski est arrêté et mis en prison et Lénine va fuir en Finlande. À ce moment-là, le gouvernement change, le Prince Lvov quitte le pouvoir et c'est un député socialiste qui accède au pouvoir, Kerenski. Il appartient au Parti Socialiste Révolutionnaire et il va former un gouvernement avec les socialistes révolutionnaires et les mencheviks. Il veut poursuivre la guerre et essayer de poursuivre la logique de démocratisation du pays. Malgré ses tentatives, Kerenski n'arrive pas à rétablir l'autorité de l'État central et la situation sur le plan militaire et économique. [...]
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