Europe, restauration, révolution (1814-1848), monarchies européennes, défaite de Napoléon, Matternich, congrès de Vienne, héritage révolutionnaire, Charles X, réorganisation européenne, Sainte-Alliance, révolution de 1830
En 1814, après l'effondrement de l'Empire et la défaite de Napoléon 1er, les anciennes monarchies européennes veulent effacer les traces de la domination française et rétablir l'ordre traditionnel à leur profit (politique réactionnaire). Les vainqueurs de Napoléon 1er organisent à Vienne, de septembre 1814 à juin 1815, un grand congrès diplomatique (congrès de Vienne) pour réorganiser l'Europe. Tous les États européens sont présents, mais les décisions sont prises par le Royaume-Uni, la Russie, la Prusse et surtout l'Autriche sous la direction de Metternich son ministre des Affaires étrangères.
[...] Les monarchies réactionnaires affirment l'origine divine du pouvoir des rois et la légitimité de l'absolutisme (négation de la Révolution française et de ses principes. La répression des contestations. Les pays signataires s'engagent à se soutenir et à s'entraider pour réprimer par la force d'éventuels mouvements de contestation de l'ordre établi. (Les grandes puissances monarchiques et réactionnaires redessinent les frontières de l'Europe à leur profit sans tenir compte des aspirations libérales et nationales des peuples. II. L'essor des aspirations libérales et du mouvement des nationalités (années 1820.1830 ) A. [...]
[...] Le Printemps des peuples en Europe : la déferlante révolutionnaire 1. Les revendications des peuples Les nationalités demandent l'unité et l'indépendance, les mouvements libéraux des réformes politiques qui respectent la souveraineté du peuple. Partout les peuples revendiquent plus de liberté et de droits face à des régimes autoritaires liberticides Le Printemps des peuples se manifeste par une multiplication des foyers révolutionnaires À Vienne, les libéraux se soulèvent et Metternich est contraint à l'exil ( - les minorités de l'Empire d'Autriche se soulèvent (Hongrois, Tchèques, Croates - en Prusse, les Berlinois se soulèvent au nom de la liberté et pour l'unité des Allemands, - dans la péninsule italienne, des insurrections éclatent à Venise, à Rome, à Milan Dans plusieurs régions d'Italie, le Printemps des peuples est l'occasion de proclamer la république (Rome, Venise). [...]
[...] Une nouvelle diplomatie fondée sur la concertation entre les grandes puissances doit garantir la paix en Europe (concert européen = paix par la diplomatie) Une réorganisation de l'Europe au détriment des peuples : « les princes contre les nations » L'Empire d'Autriche annexe une partie de l'Italie et contrôle le reste de la péninsule divisée en plusieurs États. La Pologne est partagée entre la Russie, l'Autriche et la Prusse. La Belgique est annexée par le Royaume des Pays-Bas. Le royaume de Prusse annexe la Saxe Une Confédération germanique qui rassemble les États allemands est placée sous la tutelle de l'Autriche. [...]
[...] Des 1831, les Canuts (ouvriers tisserands) se révoltent à Lyon 2. Une vague révolutionnaire se propage dans toute l'Europe Le succès de la révolution parisienne des Trois Glorieuses stimule les mouvements libéraux et nationaux européens. Les Belges se soulèvent (1830), obtiennent leur indépendance des Pays-Bas (1831) et se dotent d'une Constitution libérale (monarchie constitutionnelle) (L'indépendance de la Belgique est une des premières remises en question de l'ordre de Vienne (symbole de la lutte des nationalités Des révoltes éclatent en Pologne, dans la Confédération germanique et dans plusieurs États italiens Les mouvements libéraux et nationaux sont écrasés par les puissances conservatrices En Pologne, la Russie écrase l'insurrection populaire et mène une répression très dure. [...]
[...] Cependant le Printemps des peuples de 1848, par son ampleur et la détermination des insurgés, montre que l'ordre de Vienne est dépassé et ne peut se maintenir par que par la force et la répression. Conclusion Le congrès de Vienne méprise les aspirations libérales et nationales, ce qui conduit les peuples européens à remettre en cause l'ordre établi par des révolutions. En 1830 une première vague d'insurrections n'a que peu de résultats, sauf en Grèce et en Belgique. Mais en 1848, une nouvelle poussée révolutionnaire embrase l'Europe. Ce « Printemps des peuples » est à nouveau réprimé, mais confirme la force de l'enracinement des idées libérales et du mouvement des nationalités. [...]
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