L’Europe du milieu du 19e siècle à 1960 : Un siècle de recul de la mort

Thèmes abordés

Europe, milieu du 19e siècle à 1960, siècle de recul de la mort, mortalité de la population, Europe occidentale, recul de la mortalité, amélioration de l'alimentation

Résumé du document

Le recul spectaculaire de la mortalité de la population européenne est un des faits majeurs qui caractérise la période qui s'étend du milieu du 19e siècle aux années 1960.
Pendant des siècles, durant l'Antiquité et le Moyen-Âge, la mort était omniprésente et frappait des populations désemparées, inopinément, à tous les âges de la vie. L'ampleur de la mortalité infantile était un phénomène de société que les populations compensaient par une très forte fécondité. Des crises de surmortalité et des pandémies, face auxquelles les populations étaient démunies, comme la Peste noire qui emporte 25 millions d'Européens entre 1347 et 1352, se traduisaient par de véritables saignées démographiques.

Extraits

[...] À partir du 18e siècle en Angleterre et au début du 19e siècle en France se produit une mutation des systèmes et des pratiques d'assolement. La jachère est supprimée, elle est remplacée par des cultures fourragères destinées à l'alimentation du bétail qui est en nombre très insuffisant. La production de cultures fourragères permet l'augmentation du cheptel agricole et par voie de conséquence les populations disposent de plus de viande et de lait. D'autre part, ce cheptel produit massivement du fumier qui est le seul engrais efficace à cette époque et qui permet d'augmenter les rendements sans épuiser la terre, tout en fournissant des produits de bonne qualité sanitaire. [...]

[...] Au cours du 19e siècle, ses recherches et surtout ses découvertes médicales jouent un rôle important dans le recul de la mort. Dans un premier temps il découvre l'importance des microbes dans la diffusion des infections post-opératoires qui cause le décès des patients. Il révolutionne les pratiques hospitalières et opératoires en recommandant la stérilisation, la désinfection de tout le matériel médical qui pourrait contaminer le patient : les éponges, les bandelettes [chauffées à et tout le matériel opératoire [instruments chirurgicaux]. [...]

[...] Conclusion : Du milieu du 19e siècle aux années 1960, une combinaison de facteurs entraîne la baisse de la mortalité, notamment de la mortalité infantile et l'augmentation sensible de l'espérance de vie des populations Européennes. L'augmentation des rendements agricole et l'amélioration des régimes alimentaires [plus riches et plus diversifiés], la révolution de l'hygiénisme et la transition épidémiologique sont autant de mutations qui permettent d'expliquer le recul de la mort dans les sociétés d'Europe occidentale. La mise en place de système de protection sociale et l'État Providence permettent de démocratiser et généraliser les soins médicaux et offre un cadre décisif à l'application des innovations médicales qui profitent à l'ensemble des populations. [...]

[...] La ville Européenne traditionnelle faîte de ruelles étroites, d'immeubles serrés, de logements insalubres enserrés dans des fortifications, des remparts hérités du Moyen-Âge, ne disposant ni d'eau courante ni de latrines, n'est pas adaptée pour absorbée une croissance urbaine massive qui conduit à une surdensification du peuplement urbain. En outre, au début du 19e sicle, les villes ne disposent pas de système de collecte des eaux usées, des déchets et de tout-à-l'égout. La densification, la promiscuité aggravent l'insalubrité urbaine et certains quartiers et logements deviennent des foyers de développement et de diffusion de multiples maladies. [...]

[...] L'Europe du milieu du 19e siècle à 1960 : Un siècle de recul de la mort Introduction : Le recul spectaculaire de la mortalité de la population européenne est un des faits majeurs qui caractérise la période qui s'étend du milieu du 19e siècle aux années 1960. Pendant des siècles, durant l'Antiquité et le Moyen-Âge, la mort était omniprésente et frappait des populations désemparées, inopinément, à tous les âges de la vie. L'ampleur de la mortalité infantile était un phénomène de société que les populations compensaient par une très forte fécondité. [...]