Europe, Seconde Guerre mondiale, renaissance, déclin, politique, économie, Amérique, URSS, Allemagne, décolonisation, Pakistan, Inde, Grande-Bretagne, guerre civile, Birmanie, Malaisie
L'Europe n'a jamais formé un continent homogène. C'est donc dans sa partie occidentale que la modernité politique et économique s'est imposée d'abord. Au XIXe siècle, l'est et le centre sont sous la coupe d'un Empire autoritaire qui disparaît après la Première Guerre mondiale. Cette opposition ancienne est réactivée après la Seconde Guerre mondiale lorsque la bipolarisation du monde entraîne la coupure de l'Europe en deux. L'Europe de l'Ouest d'un côté, l'Europe de l'Est de l'autre. Deux Europe vont ainsi s'opposer ou en tout cas vivre séparément pendant une grande partie de la seconde moitié du XXe siècle.
[...] L'Europe après la Seconde Guerre mondiale : renaissance ou déclin ? L'Europe n'a jamais formé un continent homogène. C'est donc dans sa partie occidentale que la modernité politique et économique s'est imposée d'abord. Au XIXe siècle, l'est et le centre sont sous la coupe d'un Empire autoritaire qui disparaît après la Première Guerre mondiale. Cette opposition ancienne est réactivée après la Seconde Guerre mondiale lorsque la bipolarisation du monde entraîne la coupure de l'Europe en deux. L'Europe de l'Ouest d'un côté, l'Europe de l'Est de l'autre. [...]
[...] Dans un tel contexte, les décolonisations vont s'enchaîner. B. Les étapes de la décolonisation On peut distinguer deux vagues de décolonisation. Une vague asiatique dans les années 50 et une vague africaine dans les années 60. À la fin de la guerre, les travaillistes anglais qui sont au pouvoir sont disposés à accorder l'indépendance aux colonies que la Grande-Bretagne n'a plus les moyens d'administrer convenablement. Ils projettent de les associer au sein du Commonwealth afin de maintenir entre elles des relations de coopération. [...]
[...] Leur intervention prend toutefois une ampleur nouvelle en 1947. Elle est justifiée par des considérations humanitaires (lutter contre la faim ) et diplomatiques (maintenir la paix), mais elle vise en réalité à assurer des débouchés à l'industrie américaine ainsi qu'à contenir l'influence communiste. Bien qu'offerte à tous, cette aide financière est refusée par l'URSS qui y voit une atteinte à la souveraineté nationale. Elle est suivie également par les pays d'Europe centrale et orientale sur lesquels elle exerce son influence. [...]
[...] D'autre part, les populations colonisées après avoir participé à l'effort de guerre estiment mériter plus de reconnaissances. Le 3e facteur afin s'explique par le nouvel équilibre international. En effet, les deux principales puissances sont l'une et l'autre favorables à la décolonisation. L'URSS au nom de la doctrine marxiste qui voit dans l'impérialisme l'expression des intérêts de la bourgeoisie capitaliste. Les États unis pour des raisons historiques et culturelles, car eux aussi quand ils n'étaient qu'un ensemble de colonies anglaises ont dû lutter pour leur libération. [...]
[...] Le communisme vient ensuite. Il tire sa force de son rôle actif dans les mouvements de résistance. Au centre et à l'est de l'Europe, son développement est encouragé par le « grand frère » soviétique. Cependant, il ne faut pas oublier une troisième force : la démocratie chrétienne. Celle-ci cherche à concilier la démocratie et les principes éthiques chrétiens. Elle est particulièrement active en Allemagne. B. La nouvelle donne économique : l'aide américaine et ses conséquences L'Europe est sinistrée en 1045. Elle est ruinée et incapable de se reconstruire seule. [...]
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