Etats-Unis et le monde depuis 1945, Guerre froide, élection de Barack Obama, soft power, hard power, nouvel ordre mondial, leader du monde libre, unilatéralisme américain, puissance américaine
Le 8 janvier 1918, le président des Etats-Unis Thomas Wilson prononce devant le Congrès des Etats Unis un discours justifiant, en 14 points, l'engagement du pays dans la Première Guerre mondiale. Depuis cette date, les Etats-Unis sont présents en tant que puissance majeure sur la scène internationale. Leur engagement y est politique, diplomatique, économique et culturel. Il s'articule entre un "hard power" (une puissance militaire et économique déployée sur toute la planète), et un "soft power" (un rayonnement culturel), et est justifié systématiquement par la défense de la démocratie et des droits fondamentaux. Ce mélange d'idéalisme et de pragmatisme est une constante de la présence des Etats-Unis dans le monde. Mais alors, quels sont les rythmes de manifestations de la puissance américaine, les facteurs et les modalités de son hégémonie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ?
[...] Il s'articule entre un « hard power » (une puissance militaire et économique déployée sur toute la planète), et un « soft power » (un rayonnement culturel), et est justifié systématiquement par la défense de la démocratie et des droits fondamentaux. Ce mélange d'idéalisme et de pragmatisme est une constante de la présence des Etats Unis dans le monde. Mais alors, quels sont les rythmes de manifestations de la puissance américaine, les facteurs et les modalités de son hégémonie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ? [...]
[...] Conclusion Finalement, la puissance américaine, loin d'être en déclin, est totale, et intelligente. Même si contrastée et contestée, son influence n'a jamais été aussi grande : ses valeurs fondamentales et son modèle continuent de s'étendre, de la démocratie bipartite au capitalisme libéral en passant par les grattes ciels et le rêve américain. Toutefois, après le monde bipolaire de la Guerre Froide, et la décennie d'hyper puissance américaine (1991 à 2001), le monde est de plus en plus marqué par une configuration multipolaire. [...]
[...] Obama ou la nécessité du multilatéralisme Obama élu 2008 = RUPTURE Bush Obama : ethnie, origine socio-intellectuelle (Texas/Nord Est), parti (Républicain/Démocrate) ( politique change, moins conflictuel avec le monde arabe Retrait des GI en Irak 2011 + Stagnation des crédits à l'armement = désengagement guidés par des obligations éco d'autant plus que nouveau contexte géopolitique/géoéconomique : émergence de contre pouvoirs éco, politiques, militaires Moyen Orient, l'U.E, BRICS. Interventions multilatérales : Printemps arabe 2010-2012 MAIS aussi unilatérales : assassinat de Ben Laden au Pakistan 2011 La puissance américaine a donc connu une mutation : elle agit de façon « intelligente », unilatéralement si nécessaire, ou multilatéralement, en dirigeant depuis l'arrière, en fonction des intérêts américains, et avec des moyens toujours importants : 1ere puissance militaire mondiale. [...]
[...] - Financement et armement des talibans en Afghanistan - Crise des euromissiles 1982-83 - Création de l'Initiative de défense stratégique = IDS : relance de la course à l'armement qui ruine l'URSS ( chute en décembre 1991 II/ Hyper puissance et remise en question (1991-2011) Hyper puissance et nouvel ordre mondial Au sortir de la Guerre froide, après la chute de l'URSS, les E.U sont une hyper puissance sans équivalent, la seule qui survit à la guerre froide. Ils interviennent de façon collective en accord avec le droit international afin d'étendre le modèle et les valeurs américaines à l'international, et assurer la paix internationale : - en Irak 1990-91 avec libération du Koweït - en Bosnie 1994-95 avec accords de Dayton qui mettent fin aux combats interethniques entre Serbes et Croates - Accords d'Oslo 1993 tentative de processus de paix israélo-palestinien Ces interventions, autorisées par l'ONU, illustrent le nouvel ordre mondial, construit sur le droit international, le multilatéralisme, les valeurs fondamentales américaines, et l'intérêt de la puissance, au rôle de Leader. [...]
[...] La mise en place puis l'échec de l'unilatéralisme Le 11 septembre 2001, des avions civils sont détournés par Al Qaïda, organisme terroriste dirigé par Ben Laden, et touchent le Pentagone (symbole du Hard Power) et le World Trade Center (symbole du Soft Power). On y voit une volonté d'attaquer les fondements mêmes des E.U, leurs valeurs. Les E.U dès lors en guerre contre ennemi nouveau, non identifiable, sans pitié : terrorisme islamiste ( combat pour démocratie/liberté, à l'échelle des E.U et du monde entier. [...]
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