Les États-Unis sont devenus la première puissance économique mondiale avant 1918, dès la fin du 19e siècle (dans les années 1890) et sont les acteurs majeurs de la seconde révolution industrielle, mais participent peu aux « affaires du monde ». Ils entrent en guerre tardivement au cours du premier conflit mondial, en avril 1917, aux côtés de l'Entente, surtout pour préserver leur fructueux commerce international avec l'Europe, menacé par la guerre sous-marine à outrance menée par les sous-marins allemands (les U-Boot), qui torpillaient les navires qui ravitaillaient les Alliés. Leur intervention est décisive dans la victoire de l'Entente en 1918, mais dès 1920, ils se replient sur eux-mêmes et refusent d'assumer le rôle de puissance internationale. Aujourd'hui, les États-Unis sont une puissance globale, une puissance complète. Ils sont les seuls à disposer de tous les attributs de la puissance : la puissance et l'influence économique, la puissance militaire et géostratégique, la puissance diplomatique et politique, le rayonnement culturel.
[...] Durant ce conflit, les États-Unis se sont endettés, ce qui provoque en août 1971 la fin de Bretton Woods et de la stabilité du dollar. * La domination américaine est contestée. Le bloc occidental en Europe se fissure dans les années 1960. La France du général de Gaulle, sans remettre en cause l'Alliance atlantique, conteste l'hégémonie américaine et quitte les structures militaires de l'OTAN en 1966. Mais c'est surtout en Amérique latine que l'emprise économique et politique de Washington est de plus en plus mal acceptée. [...]
[...] Les terribles bombardements de Tokyo et l'usage de l'arme nucléaire à Hiroshima et Nagasaki et 9 août 1945) finissent par pousser le Japon à capituler le 2 septembre 1945. B. À l'issue de la guerre, les États-Unis s'imposent comme une superpuissance qui met en place un nouvel ordre mondial à son profit. Au lendemain de la guerre, les États-Unis ont accentué leur place de première puissance mondiale. Ils apparaissent alors comme une puissance globale. * Une hégémonie militaire renforcée par l'arme nucléaire. La Seconde Guerre mondiale a renforcé la puissance militaire américaine. [...]
[...] Ensuite, George W. Bush s'engage dans une croisade contre l'« axe du mal et les États Voyous la Corée du Nord, l'Iran et l'Irak, accusés sans preuve formelle de détenir des armes de destruction massive et d'encourager le terrorisme international. En mars 2003, les États-Unis accusent Saddam Hussein de développer un programme nucléaire militaire et se lancent dans une guerre préventive contre l'Irak, contre l'avis de l'ONU. La victoire militaire est rapide et la dictature de Saddam Hussein est renversée. [...]
[...] Très vite, la présence américaine en Irak se heurte à l'hostilité d'une partie de la population, les sunnites, ancien soutien de Saddam Hussein. Malgré la tenue de premières élections libres en 2005 et la mise en place d'institutions démocratiques, les Américains ne parviennent pas à contrôler le pays et, comme en Afghanistan, subissent des attentats et doivent affronter une situation de quasi-guerre civile. La guerre divise aussi l'opinion américaine et les mauvais traitements infligés aux prisonniers en Irak ou dans le camp de Guantanamo alimentent une poussée d'antiaméricanisme dans le monde. [...]
[...] Les États unis gendarmes du monde : succès et limites. * Dans les années 1990, les États-Unis renouent avec l'idéalisme du président Wilson et interviennent sur tous les continents au nom de la communauté internationale dans le cadre de l'ONU ou de l'OTAN (multilatéralisme). En décembre 1992, sous mandat de l'ONU, les États-Unis interviennent en Somalie pour secourir les populations en proie à la famine et à la guerre civile (opération Restore Hope). Au Proche-Orient, les États-Unis jouent un rôle d'arbitre et de négociateur. [...]
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