Etats-Unis, entre-deux-guerres, économie, société, industrie de guerre, syndicalisme, révolution russe, inflation, démobilisation chômage, crise de 1929, politique américaine
Toute l'industrie qui avait été orientée vers la guerre doit se reconvertir en un état de paix : il faut adapter l'outillage, abandonner une économie dirigée voire oublier certaines nationalisations effectuées par l'État en guerre. Pour les ouvriers, les choses vont encore bien, les effectifs syndicaux augmentent, il y avait 2 millions de syndiqués en 1914, 4,7 en 1919. Cependant, ils s'interrogent sur le fait que certains de leurs avantages pourraient venir à disparaître et les nouveaux adhérents au syndicat appartiennent essentiellement aux usines de guerre, ce qui fait que le problème de la fermeture va se poser. Et à part dans les usines de base, il y a peu d'adhérents.
Sur le plan politique au lendemain de la guerre le parti socialiste souffre de la révolution russe. Alors qu'en 1914 il était en phase ascendante avec un chef charismatique Debs, il va devoir se scinder entre un parti socialiste démocrate et un parti bolchevique. La question se pose cependant des 4 millions et demi de démobilisés : vont-ils pouvoir retrouver un emploi ? Les États-Unis étaient en proie à l'inflation depuis 1917, vont-ils pouvoir connaître un retour à l'équilibre facile ?
[...] L'idéal est celui des nouveaux aventuriers comme Lindbergh qui est considéré comme un véritable héros. L'augmentation du niveau de vie est générale, le pouvoir d'achat augmente, on consomme. C. Les ombres au tableau L'économie est déséquilibrée. Nous avons vu que la productivité horaire avait augmenté de les salaires ont augmenté que de Moralité, le pouvoir d'achat ne s'accroît pas de la façon que les bénéfices et il y a un véritable spectre de la surproduction. Il y a aussi de très grandes disparités entre l'agriculture et l'industrie. [...]
[...] La politique américaine est peu logique. II. Économies et sociétés américaines à la veille de la crise de 29 L'enrichissement extraordinaire qu'ont connu les États-Unis entre 1922 et 1929 peut-il se poursuivre ? A. La course à la prospérité Avec la période républicaine vient le règne du monde des affaires. Trois présidents républicains vont se succéder, Harding, Coolidge, Hoover. À cette époque, on confond le politique et l'économie. Coolidge a dit : pays est un pays d'affaires, il veut un gouvernement d'affaires ». [...]
[...] Or les républicains entendent bien que les alliés payent leurs dettes cependant que l'Europe, quant à elle, veut l'annulation des dettes, car elle n'a plus d'or et ne veut pas payer. Les républicains n'envisagent pas une seconde que ce soit les contribuables américains qui payent. Par ailleurs, on s'inquiète de l'immigration. En 1920, il arrive encore 110 000 immigrants, comme en 14, ce qui fait que l'on institue des quotas, d'abord puis Par ailleurs, la nouvelle administration augmente les tarifs douaniers qui sont dirigés contre les importations européennes, mais il est évident que cela affecte les exportations américaines. [...]
[...] D'autres veulent au contraire mettre l'accent sur la coopération entre les affaires et le gouvernement en proposant un planning national. Roosevelt appartient ce groupe. Le New Deal va séparer les banques commerciales et les banques d'investissement (les banques de dépôt et d'affaires). Les banques d'investissement ne peuvent plus être des banques de dépôt. Les deux tiers des banques privées sont des banques d'affaires, un tiers est des banques de dépôt. En fait, peu de choses changent, car les banques créent des succursales et se dédoublent. [...]
[...] Les Etats-Unis d'entre-deux-guerres : économie et société Les États-Unis vont-ils pouvoir se rétablir sans douleur après la guerre de I. Les États-Unis en 1918 A. Économie et société Toute l'industrie qui avait été orientée vers la guerre doit se reconvertir en un état de paix : il faut adapter l'outillage, abandonner une économie dirigée voir oublier certaines nationalisations effectuées par l'État en guerre. Pour les ouvriers les choses vont encore bien, les effectifs syndicaux augmentent, il y avait 2 millions de syndiqués en en 1919. [...]
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