État, caractéristiques de l'État, pouvoirs de l'État, libéralisme de l'Etat, interventionnisme de l'Etat, État-social, État-providence, Weber, société politiquement organisée, État et anthropologie, La Société contre l'État, Pierre Clastres, définition de l'État, Durkheim, modernisation de l'Etat, théorie marxiste, modernité politique
L'État s'impose majoritairement comme une évidence. Il nous est familier, même s'il est, depuis un certain temps, remis en question. L'économie et certains conflits tendent d'ailleurs à supplanter l'État. Il prend aujourd'hui la forme de la modernité politique.
[...] Caractéristiques de l'État : le pouvoir politique de l'État trouve une forme de singularité par rapport aux autres pouvoirs ; il peut imposer des contraintes sur les corps monopole. Si une autre organisation que l'État exerce ce pouvoir, ce dernier est perçu comme étant illégal et choquant. Les sociétés contemporaines sont plus pacifiées et moins violentes. Ceci étant, le regard de la société sur ces violences nous montre notre sensibilité par rapport à elles. La violence est largement disqualifiée, et au nom de la pacification, l'État peut faire usage de la violence physique. L'État intervient dans notre vie quotidienne Sorte de lien familier des individus avec l'État. [...]
[...] Comment est-apparu l'État dans sa forme actuelle ? L'État, produit de la division du travail Théorie héritée de la sociologie d'Emile Durkheim : L'État serait lié à la modernisation économique des sociétés car cette modernisation implique des tâches de plus en plus spécialisées société de plus en plus complexe. L'État s'impose comme une nécessité. Sous l'Ancien régime, la centralisation est totale et concerne la guerre, les lois, la culture, etc. Il n'est désormais plus possible qu'un aussi faible nombre de personnes possède ce pouvoir spécialisation. [...]
[...] Cet état n'existe pas et relève de l'imaginaire des chercheurs. Et avec Maine s'opère une approche plus rigoureuse de ces sociétés qui s'appuie également sur l'Histoire panorama des différents systèmes juridiques allant du droit romain aux sociétés occidentales. Selon lui, il n'existe pas d'état pré-politique et toutes les sociétés ont connu et entretenu un lien politique. Une société entraîne du lien entre les individus, lien possible uniquement grâce à une organisation politique. Et déjà dans le droit romain, les individus des sociétés archaïques étaient soumis à des contraintes importantes qui reposaient sur la parenté. [...]
[...] La théorie de la « société contre l'État » Ouvrage de Pierre Clastres (1934-1977) publié en 1974 : étude des sociétés amérindiennes qui seraient simplement contre l'État. Il estime que l'anthropologie est ethnocentriste : comportement souvent inconscient qui conduit à privilégier et à surestimer le groupe racial, géographique ou national auquel on appartient, aboutissant parfois à des préjugés en ce qui concerne les autres peuples. L'anthropologie ne reconnaît pas une véritable existence politique à ces sociétés de par un manque de certains éléments constitutifs, elles sont souvent étudiées sous ce prisme du manque. [...]
[...] « L'appareil d'État centralisé qui, avec ses organes militaires, bureaucratiques, cléricaux et judiciaires, omniprésents et compliqués, tel un boa constructor, enserre le corps vivant de la société civile, fut d'abord forgé au temps de la monarchie absolue », La guerre civile en France Prolétariat : classe sociale qui ne possède pas les moyens de production et qui doit vendre sa force de travail pour vivre. Les institutions étatiques seraient un outil qui garantit les intérêts bourgeois. L'État moderne aurait été créé au moment de la Révolution industrielle pour s'assurer que ses bénéfices aillent dans la poche des dirigeants contrôle des richesses. Et afin d'assurer cette redistribution sélective, la bourgeoisie a créée des appareils d'État capables de contrôler cet État mais également la société. [...]
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