La Constitution de 1958 nous le rappelle : "La France est une République indivisible, laïque démocratique et sociale", donnant ainsi une définition de ce que pourrait être une République. Indivisible, parce que le plus petit dénominateur commun est bien la souveraineté nationale, exercée par le peuple à travers le suffrage universel.
Laïque, car tel est le combat de ce régime, de séculariser les institutions, leur donner la légitimité d'exister sans la sphère religieuse. Démocratique, car la République, la "res publica" de Cicéron, existe seulement si ses institutions sont démocratiques. On a l'exigence d'un régime représentatif. Et sociale car enfin, la République se doit de s'interroger sur le sens du "bien commun" et d'aller vers le progrès sociétal.
Mais la France, car nous resterons ici dans le cas français, a vécu 5 Républiques. La première est à bannir de notre étude, puisqu'elle s'intègre dans le processus de révolution initiée en 1789 et se terminera par un régime de Terreur. La seconde est une esquisse du Second Empire. C'est à partir du 4 septembre 1870 que naît véritablement la République en tant que telle, sans pour autant compter de républicains.
Une République sans républicains ? En effet, les républicains n'arriveront au pouvoir qu'en 1879, après les lois constitutionnelles de 1875. On ne définit donc pas les républicains et la République de la même manière.
[...] Bien que la décolonisation soit une chose accomplie, l'idée républicaine de l'universalisme de ses valeurs demeure. En 2005, la loi sur le rôle positif de la colonisation a enflammé la polémique, et cela renforce le fait que les républicains, même aujourd'hui, présentent un résidu de patriotisme. En outre, on peut mentionner le grand attachement de la République française contemporaine à la diffusion de la langue française. En effet, la francophonie fait partie intégrale de la politique extérieure et les Alliances françaises continuent à promouvoir la culture et le savoir-vivre français. [...]
[...] C'est l'échec de la république sociale. Cette répression violente des courants socialistes au nom de la République (provisoire) s'est répétée lors de la Commune de 1871. Cela montre le caractère réactionnaire et intransigeant de certains hommes politiques importants tel qu'Adolphe Thiers qui a proclamé que la République serait conservatrice où elle ne serait pas Les républicains au gouvernement préféraient rester modérés. Sous la IIIe Rép. la question sociale divisait les républicains opportunistes, pragmatiques d'un côté, et les républicains plus radicaux qui représentaient la voix des ouvriers de l'autre. [...]
[...] Qu'est-ce qu'être Républicain aujourd'hui ? Introduction La Constitution de 1958 nous le rappelle : la France est une République indivisible, laïque démocratique et sociale donnant ainsi une définition de ce que pourrait être une République. Indivisible, parce que le plus petit dénominateur commun est bien la souveraineté nationale, exercée par le peuple à travers le suffrage universel. Laïque, car tel est le combat de ce régime, de séculariser les institutions, leur donner la légitimité d'exister sans la sphère religieuse. Démocratique, car la république, la res publica de Cicéron, existe seulement si ses institutions sont démocratiques. [...]
[...] Le républicain est d'esprit libéral, laïc, patriotique. Il s'inspire d'une culture républicaine, où les symboles jouent un rôle prédominant. Au XXIe siècle, le républicain fait face à des attaques (mondialisation, communautarisme ) qui mettent en péril son identité traditionnelle, mais cette identité est aussi un processus d'expérimentation, que l'on observe aujourd'hui encore sous la présidence Sarkozy. Bibliographie . Comment peut-on être (vraiment) républicain par Denis Sieffert. Éditions La Découverte (Paris, 2006) . Comment peut-on - encore et toujours - être républicain sous la direction d'Édouard Boeglin. [...]
[...] Il serait alors faux de dire que les républicains étaient insensibles aux citoyens. Au fur et à mesure, le principe de la solidarité gagne de l'importance en incluant un nouvel aspect : si les citoyens ont des devoirs envers la République et donc envers l'ensemble de la société, la collectivité a également un devoir d'assurer le bien-être de ses membres. De ce solidarisme et après de longues luttes naît finalement l'État providence tel que nous le connaissons (assurance maladie, allocation chômage, etc.). [...]
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