La Seconde Guerre mondiale qui s'achève en 1945 avec l'apocalypse nucléaire d'Hiroshima et de Nagasaki dépasse en horreur tout ce qu'avait déjà révélé la Première Guerre mondiale dont les combattants avaient cru qu'elle serait la « der des ders ». Jamais n'avait été atteint un tel degré de dégradation de la conscience humaine, et le bilan des principales atteintes perpétrées contre les droits de l'homme jeta le désarroi chez les contemporains et nous interpelle encore aujourd'hui.
Les bombardements systématiques des villes visant des populations civiles, hommes, femmes, enfants, vieillards, par les Allemands à partir de 1940 au Royaume-Uni, puis en Allemagne et au Japon par les Alliés à la fin de la guerre. La découverte en avril 1943 en Ukraine, par les Allemands, du charnier de Katyn, où des milliers d'officiers polonais furent exécutés par la police politique soviétique de Staline en 1940. De même, le refus de la Wehrmacht d'appliquer aux prisonniers soviétiques la convention de Genève.
L'ampleur des crimes nazis pose le problème des responsabilités : s'agit-il de la responsabilité collective de tout le peuple allemand ou d'une responsabilité individuelle des seuls dirigeants nazis ? S'agit-il d'infliger la culpabilité de toutes les dictatures ou de la seule Allemagne hitlérienne ? Comment une telle barbarie a-t-elle pu naître et s'étendre en Europe ?
[...] Pour lui donner plus d'efficacité, la charte a prévu qu'il serait permanent et restreint. Il peut donc siéger à n'importe quel moment et aussi longtemps qu'il l'estime nécessaire. Depuis 1965, il comprend 15 membres : cinq membres permanents (États-Unis, Union soviétique, remplacée depuis sa disparition par la Fédération de Russie, Royaume-Uni, France et Chine), et dix membres temporaires élus par l'Assemblée générale pour deux ans. En fait, le pouvoir y est concentré entre les mains des grandes puissances victorieuses qui disposent d'un droit de veto leur permettant de s'opposer à l'adoption d'une résolution ou au vote de sanction. [...]
[...] Les espoirs de paix après la Seconde Guerre mondiale LES ESPOIRS DE LA PAIX A. Le choc moral de la guerre La Seconde Guerre mondiale qui s'achève en 1945 avec l'apocalypse nucléaire d'Hiroshima et de Nagasaki dépasse en horreur tout ce qu'avait déjà révélé la Première Guerre mondiale dont les combattants avaient cru qu'elle serait la der des ders Jamais n'avait été atteint un tel degré de dégradation de la conscience humaine, et le bilan des principales atteintes perpétrées contre les droits de ''homme jeta le désarroi chez les contemporains et nous interpelle encore aujourd'hui : Le recours systématique de la Gestapo à la torture, les exécutions d'otages, l'organisation scientifique du génocide dans le cadre de la solution finale l'extermination de millions de personnes qualifiées par les nazis de sous-hommes Les expérimentations pratiquées par les des déportés utilisés comme cobayes humains. [...]
[...] Le Conseil économique et social est. le principal organe de coordination des activités économiques et sociales de l'ONU et des institutions intergouvernementales qui lui sont liées. Le Conseil de tutelle a reçu pour mission de contrôler l'administration des territoires placés après la Seconde Guerre mondiale sous la tutelle de l'ONU et de favoriser leur développement progressif vers l'autonomie et l'indépendance. Cet organe a aujourd'hui presque totalement achevé sa mission. La Cour internationale de justice, dont le siège est à La Haye, est l'organe judiciaire de l'ONU. [...]
[...] LA NAISSANCE DE L'ONU Les États-Unis ont été avec Roosevelt puis Truman les initiateurs de l'Organisation des Nations unies, comme ils avaient été avec Wilson à l'origine de la Société des Nations au lendemain de la Première Guerre mondiale. A. Les origines et la création de l'OMII En août 1941, dans la Charte de l'Atlantique, Roosevelt et Churchill avaient proposé après la destruction finale de la tyrannie nazie soit établi un système plus vaste et permanent de sécurité En janvier 1942, les États engagés aux côtés des États-Unis dans la Grande Alliance avaient signé à Washington la Déclaration des Nations unies, un texte qui portait la marque de Roosevelt et dans lequel ils s'engageaient à mettre en œuvre après la guerre un système de paix et de sécurité. [...]
[...] De son côté, le Conseil de la sécurité, dont la compétence est centrée sur les questions de maintien de la paix et de la sécurité, a constitué des forces de maintien de la paix et des missions d'observateurs militaires, qui sont intervenues une quinzaine de fois depuis la création de l'ONU et dont neuf poursuivent leur action aujourd'hui Les institutions apparentées à l'ONU Ce sont les organisations intergouvernementales, distinctes et autonomes, parfois antérieures à la création de l'ONU, qui sont liées à l'ONU par des accords et qui collaborent avec elle et entre elles par l'intermédiaire du Conseil économique et social. Parmi ces institutions, les plus importantes concernent les domaines monétaire financier (Banque mondiale et ses filiales), commercial (GATT), agricole (FAO et FIDA), sanitaire (OMS) et culturel (UNESCO). [...]
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