Espagne, Espagne contemporaine, Francisco Franco, répression, autoritarisme, dictature franquiste, opposition, Guerre froide, corporatisme, syndicalisme, Charte des Espagnols, FUE fédération universitaire espagnole, Église catholique, national catholicisme, progressisme catholique
C'est la phase la plus répressive du régime franquiste, il ne le sera plus autant par la suite. Certains ont eu tendance à caractériser tout le régime franquiste à partir de ces années-là, mais il a été très répressif uniquement les premières années. Il continue la guerre contre les républicains, par la répression. Le régime de Franco est plus répressif que celui de Mussolini et celui d'Hitler (hors question antisémite). Ces années lui permettent de terminer sa guerre et la contre-révolution, et on a une poursuite d'un état de guerre.
[...] L'Église catholique : du soutien à l'opposition Le national catholicisme C'est le groupe dont l'évolution est la plus fort. On parle de « national catholicisme » pour définir le régime de Franco. On a des anticléricalismes violents dans le rang des anarchistes et groupes de gauche, et Franco passe pour celui qui a sauvé le clergé et le catholicisme, et les catholiques font bloc (sauf les Basques). La plupart des instances institutionnelles voient toujours siéger des évêques et prélats dans les grands conseils supérieurs. [...]
[...] Ceux en exil en France, les réfugiés républicains, sont souvent engagés dans la résistance en France, et emportés dans une euphorie de la victoire contre le nazisme, et pensent qu'ils vont aussi pouvoir renverser la dictature espagnole. Ils sont à la fin de la guerre à se regrouper dans les Pyrénées et ces résistants appartiennent aux anciens courants politiques (anarchistes, communistes etc.). Ils sont divisés sur la stratégie à suivre : Les communistes poussent à l'action immédiate, voulant rentrer en Espagne armés. Ils n'ont pas évalué la capacité de contre-offensive de Franco, et son système de renseignement qui connait les agissements des communistes. Ces guérillero échouent. [...]
[...] En 1951 est créé un ministère de l'information dirigé par un phalangiste. Cette société est sous contrôle mais l'est moins que dans d'autres dictatures : les Espagnols peuvent entrer et sortir, et les autres aussi. Le gouvernement essaie de développer le tourisme, et ainsi quand des Européens et réfugiés arrivent dans le pays, on ne peut pas bloquer tous les esprits. Un contrôle d'exception dans le Pays basque Dans la mesure où on a une répression massive, elle est devenue arbitraire. [...]
[...] L'Espagne contemporaine - D'une société contrôlée à la renaissance des oppositions Autoritarisme, répression et élimination des vaincus (1939 - 1944) C'est la phase la plus répressive du régime franquiste, il ne sera ensuite pas assez répressif. Certains ont eu tendance à caractériser tout le régime franquiste à partir de ces années-là, mais il a été ultra répressif uniquement les premières années. Il continue la guerre contre les républicains, par la répression. Le régime de Franco est plus répressif que celui de Mussolini et celui d'Hitler (hors question antisémite). [...]
[...] Les États-Unis votent pour, la France et le Royaume-Uni s'abstiennent. Cette normalisation de l'Espagne dans le concert des nations culmine en 1953, avec des accords hispano-américains, bouée de sauvetage pour l'économie espagnole. C'est une sorte de « petit plan Marshall » pour l'Espagne. En 1953, on a aussi une sorte de reconnaissance avec un Concordat entre l'État espagnol et le pape Pie XII. Une société sous contrôle Le monde syndical et la jeunesse Dès janvier 1940, on a une loi dite « d'unité syndicale » qui organise des syndicats verticaux. [...]
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