Espagne, politique espagnole, parti conservateur, parti libéral, catholicisme, Pidal y Mon, Menendez y Pelayo, intégrisme, carlisme, Charles VII, parti catholique, mellisme, Juan Vasquez de Mella, nationalisme basque, catalanisme, crise de 1917
Il y a un cloisonnement quasi étanche entre les partis. Le parti conservateur et le parti libéral se partagent le pouvoir selon un ordre établi du turno. Des forces sociales s'écrivent, mais sans grand débouché politique. Les carlistes se transforment sous de nouvelles formes politiques.
[...] La France est aussi en concurrence avec l'Espagne (et l'Allemagne) sur le territoire marocain. Un petit groupe est aussi resté soudé autour de Charles VII et essaie d'organiser le carlisme. Il essaie de recruter du monde et a quelques parlementaires. Finalement, cela reste un parti de faible poids. On voit que l'intégrisme finit par être condamné, que le mellisme ne marche pas vraiment et que les carlistes n'est pas représentatif. Finalement, ce sont plutôt des choses qui naissent sur le terreau du carlisme qui marchent mais en sortent complétement. [...]
[...] Elle est soutenue à 70% par les cheminots et travailleurs. Les historiens espagnols pensent que le gouvernement a donné comme mot d'ordre au patronat de la région de ne pas négocier et durcir leurs positions. Le roi veut éviter la rencontre du mouvement ouvrier et les parlementaires, et il veut que les ouvriers deviennent violents pour discréditer le mouvement auprès des classes moyennes et de la bourgeoisie. C'est effectivement ce qui se passe. La grève générale est pourtant votée, donne lieu à des violences et devient révolutionnaire dans plusieurs régions. [...]
[...] Pour lui, la religion est un phénomène total et il intègre tous ces préceptes à sa vie. Salvani rédige un ouvrage, Le libéralisme est un pêcher. Une partie de l'épiscopat l'approuve et une autre pense que cela va trop loin. Il sème la zizanie au sein des catholiques. Finalement, Rome donne plutôt raison à Salvani en disant que sa théorie mérite d'être louée car expose la saine doctrine. Il est inspiré par les théoriciens de la contre-révolution française, qui font un procès au libéralisme. [...]
[...] Ensuite, le parti très catholique est à la fois très confessionnel, mais aussi anticlérical vis-à-vis de l'épiscopat. C'est un parti traditionnaliste hostile aux changements économiques et sociaux. Il aura, dans la suite, plusieurs versions politiques : Du vivant de Goiri, il a tantôt revendiqué l'autonomie tantôt l'indépendance. Il est élu député de Bilbao en 1898 et ensuite les nationalistes basques remportent des élections locales voire nationales. Régionalisme catalan Le catalanisme revendique une autonomie culturelle et économique, très forte autour de Barcelone. [...]
[...] Un carliste sans roi, c'est comme un monarchiste sans roi. D'autre part, l'Église finit par condamner une partie des thèses intégristes, et en Espagne des évêques soulignent que les intégristes se trompent d'adversaires, et pensent que le principal danger est le socialisme. Le mellisme ou le traditionalisme réactualisé, et les carlistes orthodoxes Le mellisme vient du nom de son fondateur Juan Vasquez de Mella (1861 - 1928), chef du petit groupe parlementaire carliste. Il établit une théorie selon laquelle l'Espagne a été constituée sur deux entités en symbiose : L'Église et la monarchie traditionnelle. [...]
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