Espagne, Ferdinand VII, guerre d'indépendance, guerre de succession, Cadix, Isabelle II, souveraineté nationale, Napoléon, Dos de Mayo, Goya
Le changement au XVIIIe siècle est celui d'un changement de dynastie, avec l'arrivée des Bourbons qui amènent avec eux des traits politiques marquants en France. Cela correspond au règne de Philippe V de 1700 à 1746, puis à celui de Ferdinand VI de 1746 à 1759. L'avènement des Bourbons se traduit par le développement de l'influence française, forte pendant la guerre de succession d'Espagne, et par un effort de centralisation. Un certain nombre de provinces perdent leurs libertés provinciales (Aragon dès 1707, Catalogne dès 1716). Ensuite, c'est la période de Charles III (1759 - 1788) qu'on considère comme une sorte de représentant du despotisme éclairé, qui confie le pouvoir à des ministres réformateurs. Le XVIIe siècle est donc un siècle stable, mais en 1788 Charles IV sera confronté à l'agressivité de la politique napoléonienne.
[...] En faisant cela, elles deviennent indivisibles et sont transmises d'un seul bloc en cas d'héritage. Mais cela bloque la circulation de la propriété car indivisible. Ces réformes ont été faites pour amener de la fluidité dans la circulation de la propriété mais cela n'a pas réglé un des grands problèmes structurels et économiques de l'Espagne : La question agraire. C'est l'inégale répartition de la terre (comme la Russie et l'Italie du Sud à la même époque) des paysans n'ont pas de terre en Espagne à cette époque. [...]
[...] L'empereur réunit les deux souverains à Bayonne et les deux n'arrivent pas à se mettre d'accord. Napoléon profite de ce désaccord, et décide de prendre le contrôle du pays. Il force les deux souverains à abdiquer et place son frère Joseph Bonaparte sur le trône espagnol. Il réunit une assemblée de notables qui reconnait Joseph Bonaparte comme nouveau roi d'Espagne, et il adopte une constitution. Les Français arrivent donc à trouver des alliés dans cette société pour faire accepter le roi et sa constitution : Ce sont les afrancesados (ceux qui prennent le parti des Français). [...]
[...] Ceux-ci se réunissent en Andalousie, à Cadix, région dans laquelle les Français n'ont pas de prise. Ils réunissent des Cortes (assemblée) pour réfléchir à une constitution. Environ 300 députés sont élus : 1/3 des membres vient du haut clergé, on a environ 60 juristes et des fonctionnaires publics. L'assemblée est divisée en 2 courants : Les députés « réalistes » : La première tendance de députés qui pensent qu'il faut partager la souveraineté entre le roi et les Cortes, et qu'il faut respecter les lois fondamentales de la monarchie. [...]
[...] On nomme entre temps un régent, car la reine est toujours exilée. On réfléchit à la personne à mettre sur le trône et on trouve d'abord la candidature du prince Hohenzollern qui ne monte pas sur le trône. Ensuite on fait appel à Amédée de Savoie qui accepte la couronne et arrive en Espagne en 1871, mais suite à l'assassinat de ses partisans et une révolution politique, il commence à prendre peur. On a des révoltes à Cuba à la même époque, et une nouvelle guerre carliste éclate aussi dans le Nord (révolution fédéraliste de régions qui veulent leur autonomie). [...]
[...] Dans les décennies qui suivent, les pays d'Amérique latine déclarent leur indépendance les uns après les autres (Paraguay, Chili, Pérou etc.) Il reste des miettes comme Cuba après cela. Ensuite, durant ce siècle, l'Espagne s'affaiblit et devient une puissance mineure en Europe. Enfin, durant les années où les libéraux sont au pouvoir, on a la fin de l'Ancien Régime avec la suppression de l'Inquisition et des dîmes seigneuriales. Le pays connait malgré tout un essor culturel remarquable, qui partage avec l'Europe le mouvement romantique, mais dont le point faible est l'enseignement, alors que le XIXe siècle est celui de la propagation de l'enseignement dans la plupart des pays. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture