Espagne, géopolitique, manifeste du 13 septembre 1923, Primo de Rivera, dictature, fascisme, régénérationnisme, Mussolini, Union Patriotique, théorie du corporatisme, Franco, PSOE Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, UGT Union Générale des Travailleurs, corporationnisme, protectionnisme économique, Directoire civil, crise de 1929, Alphonse XIII, République espagnole, militarisme
Tout commence par un manifeste le 13 septembre 1923. En Espagne, on est aussi près des pronunciamientos (fait qu'un militaire se prononce en faveur de quelque chose) que d'un coup d'État. On souhaite alors libérer l'Espagne des « professionnels de la politique », c'est-à-dire les partis politiques et les parlementaires eux-mêmes. Cela veut dire que Primo veut suspendre les partis et les parlementaires. Mais il ne se ligue pas contre le roi, que le dense réseau des intrigues politiques a pris dans ses mailles. Son texte est faux pourtant, mais il est la marque du mouvement d'extrême droite du début des années 1920, qu'on retrouvera dans les partis fascistes italiens.
[...] On est alors dans une espèce de vide et il perd progressivement ses soutiens (UGT et PSOE). Même l'armée ne le soutient que mollement et se méfie de sa volonté réformatrice et craignent qu'il supprime des officiers par souci d'économie. Finalement, et c'est comme cela qu'il termine sa carrière, voyant qu'il est moins soutenu, il fait savoir par voie de presse qu'il laisse ses paires juges de son maintien ou non au pouvoir. L'armée se tait, le roi aussi, et il ne reçoit aucune réponse positive. [...]
[...] Entretemps, des élections régionales ont lieu pour élire des représentants des grandes villes espagnoles. Elles ont lieu le 12 avril 1931. La plupart des grandes villes (41 des 50 capitales provinciales) ont voté pour un candidat républicain. Le roi se retrouve avec un grand problème, et tout le monde le pousse vers la sortie. Finalement, on a une négociation entre les représentants des républicains et le roi, et on lui laisse une semaine pour quitter l'Espagne. Le 14 avril 1931, la république espagnole est proclamée. [...]
[...] L'Espagne contemporaine - La dictature de Primo de Rivera Tout commence par un manifeste le 13 septembre 1923. En Espagne, on est aussi près des pronunciamiento (fait qu'un militaire se prononce en faveur de quelque chose) que d'un coup d'état. On souhaite alors libérer l'Espagne des « professionnels de la politique », c'est-à-dire les partis politiques et les parlementaires eux-mêmes. Cela veut dire que Primo veut suspendre les partis et les parlementaires. Mais il ne se ligue pas contre le roi, que le dense réseau des intrigues politiques a pris dans ses mailles. [...]
[...] Dans un premier temps, l'UGT et le parti socialiste ne s'opposent pas car les anciens syndicalistes ont plus de pouvoir dans ces corporations. L'UGT participe à la mise en place des corporations. Dans le domaine économique, il renforce le protectionnisme et lance de grands projets (barrages, etc.). Le chômage diminue fortement, et développe beaucoup l'école. Le budget de l'instruction publique augmente de 58%. Ces premières années rencontrent aussi une victoire militaire permettant de faire oublier la défaite marocaine. Le soulèvement dans la zone du Rif permet à Primo de remplacer des généraux et faire quelques opérations militaires. [...]
[...] Le roi l'appelle, et Primo de Rivera va former un gouvernement. C'est un militaire de carrière, et une partie de celle-ci dans les colonies (Maroc, Cuba). En 1922, il est capitaine général de Catalogne et obtient la tâche difficile de rétablir l'ordre de la Catalogne en pleine ébullition depuis 1917. Le Directoire militaire (1923 - 1925) Dans le manifeste, il disait qu'il gouvernerait avec des civils. Dans un premier temps, il établit un régime militaire tout en disant qu'il n'est que transitoire pour aller vers un gouvernement civil suite à des élections démocratiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture