Les décollages des pays asiatiques ont correspondu à des vagues d'ouverture successives. Il y a une tradition millénaire de communauté commerçante échangeant entre elles (cf. les jonques chinoises), aussi bien dans le monde chinois que dans le monde malais et le monde indien. Ces réseaux souvent familiaux ont retrouvé toute leur efficacité grâce à la mondialisation mais l'Asie n'a pas véritablement découvert le commerce international avec la mondialisation (...)
[...] o Les marchés asiatiques sont devenus cibles à partir des années 1990. Cette stratégie d'ouverture a été plus ou moins imitée par les pays de la région. Pour certains, c'était une raison d'être, et en partie pour les grands ports coloniaux (Singapour et Hong Kong) qui ont servi d'entrepôts. La mondialisation a renforcé la puissance commerciale de ces ports. Cependant, elle n'a pas entrainé une reconversion mais une affirmation de ces cités-Etats. Les taux d'ouverture sont supérieurs à du fait de leur vocation à la réexportation. [...]
[...] Les services sont vraiment leur raison d'être. L'Union Indienne est mieux placée que la Chine dans la mondialisation des services, s'appuyant sur une main d'œuvre qualifiée et bon marché, en se spécialisant dans les NTIC, l'informatique, le service-après-vente, les centres d'appels, dans des créneaux très pointus et très rentables comme tout ce qui est du domaine de l'imagerie médicale : elle s'est taillé une réputation mondiale de compétence, ce qui fait que les grandes entreprises occidentales (Dell, Hewlett Packard, Axa, Société Générale) se sont installés en Inde, en particulier dans la région de Bangalore. [...]
[...] Ils sont d'ailleurs mal vus par la population. Ceci étant, c'est un élément essentiel d'ouverture de la Chine vers les autres pays. Ces réseaux relient en effet l'Asie du Sud-est avec la Chine. Près de des IDE en Chine proviendrait de cette diaspora La diaspora indienne La diaspora indienne est moins connue. Il y a eu plusieurs vagues d'émigration : La première diaspora a lieu avant même l'époque coloniale avec la constitution de communautés dans les pays voisins de l'Inde (Népal, Sri Lanka). [...]
[...] La principale bourse en Chine demeure celle de Hong Kong mais il y a une volonté de promouvoir Shanghai : la bourse de Shanghai est la seule véritablement chinoise mais elle a des cours très volatiles. Le Japon est une figure en bonne place : il est le deuxième du point de vue de la globalisation financière. Les excédents commerciaux et les capacités d'épargne sont considérables. La force du yen a renforcé le pays, même s'il n'y a pas de véritable zone yen. [...]
[...] Cela a fais échouer en particulier l'asiatisme. C'était une doctrine politique qui visait à affirmer l'originalité et l'indépendance de l'Asie vis-à-vis de l'Occident en mettant au premier plan des valeurs asiatiques comme par exemple le refus d'accepter la doctrine des droits de l'homme tel qu'elle est venue d'Occident (cf. Singapour avec Lee Kuan Yew et le premier ministre malais Mahathir bin Mohamad). La crise a obligé ces pays à revenir sous l'aile protectrice des Etats-Unis. Ils ont pu bénéficier de l'aide du FMI avec l'accord du Etats-Unis mais dans des conditions difficiles. [...]
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