Avance technique et économique. Après avoir montré la voie au temps de la Révolution industrielle, la GB affirme avec éclat sa primauté. Dynamisme de la nation, maîtrise du progrès économique, succès de l'esprit d'entreprise donnent aux Britanniques une confiance en eux-mêmes vite transformée en sentiment de supériorité insulaire. Orgueil engendré certes par un patriotisme jaloux, ainsi que par la certitude bien ancrée d'appartenir à une race prédestinée mais plus probablement dû plus encore à l'éclatante réussite industrielle, commerciale, financière, technique et politique du pays. L'Exposition universelle à Londres en 1851 en donne la démonstration : la mission assignée aux Anglais par la Providence est de guider les nations sur la voie de l'avenir (...)
[...] L'ère victorienne : des fondements stables 1 I. L'atelier du monde Avance technique et économique. Après avoir montré la voie au temps de la Révolution industrielle, la GB affirme avec éclat sa primauté. Dynamisme de la nation, maîtrise du progrès économique, succès de l'esprit d'entreprise donnent aux Britanniques une confiance en eux-mêmes vite transformée en sentiment de supériorité insulaire. Orgueil engendré certes par un patriotisme jaloux, ainsi que par la certitude bien ancrée d'appartenir à une race prédestinée mais plus probablement dû plus encore à l'éclatante réussite industrielle, commerciale, financière, technique et politique du pays. [...]
[...] Le couple royal donne l'exemple d'une vie irréprochable. Albert se passionne pour l'expansion de l'industrie et c'est lui qui a l'idée de l'Exposition universelle de 1851. tranchant avec le décorum bourgeois de la cour de Louis-Philippe et avec le luxe vulgaire de parvenu des Tuileries au temps de napoléon III, la cour d'Angleterre adopte pour des années un ton de dignité guindée dont l'austérité se renforce après la mort prématurée du prince Albert en 1861. victoria s'enferme alors dans le veuvage : pendant plusieurs années sa popularité est même en baisse. [...]
[...] Né du sentiment obsédant de la faute il insiste sans relâche sur l'horreur du péché, la crainte du démon, la peur de l'enfer jusqu'à des formes de culpabilité morbides et à des phobies quasi névrotiques. Cette version du christianisme aboutit à fixer un code moral d'une grande vigueur : série méticuleuse de règles qu'il s'agit d'appliquer au pied de la lettre et non sans formalisme. Un perpétuel sentiment d'obligation imprègne les mentalités victoriennes. De ce moralisme exigeant ressort un impératif absolu : le devoir. [...]
[...] Le trône contemple impavide et inébranlable les bouleversements qui secouent l'Europe. En 1897 lors du jubilé de Diamant, le prédicateur se plaît à énumérer en détail les souverains et chefs de gouvernement qui au cours des 60 ans de règne ont perdu le pouvoir ou la vie tandis que Sa Gracieuse Majesté continue de régner paisiblement. Si l'Angleterre bénéficie d'un pareil prestige par son régime politique, c'est aussi qu'elle trône dans le chœur des nations comme le pays par excellence de la liberté. [...]
[...] 2E trait : le gouvernement depuis le XVIIIe siècle est un gouvernement de cabinet avec à la tête de l'équipe ministérielle le Premier ministre. L'opposition est devenue une force organisée chargée d'un double rôle de critique et d'alternative, terme opposition de Sa majesté inventé en 1826 par le député radical Hobhouse. A partir de 1832 Peel fait prévaloir une conception positive de l'opposition : celle-ci au lieu d'attaquer le gouvernement à tort et à travers, doit manifester son sens des responsabilités et contribuer à sa manière à la bonne marche des institutions. 4E caractéristique : développement du rôle des partis. [...]
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