Dans le dernier quart du 19e, la vie de l'Angleterre victorienne est centrée sur 4 grands débats. Le premier concerne la position de la Grande-Bretagne dans l'économie et la politique mondiale, le second a trait à l'état social du pays (pauvreté), le 3e est celui de la démocratisation du pays, et le dernier concerne les progrès de la laïcisation et le recul des Eglises. Malgré tout, la croyance dans la continuité du progrès reste profondément ancrée, la paix parait toujours garantie et la puissance mondiale du RU ne fait de doute pour personne : Britannia rules the waves (...)
[...] En 1900, les usines britanniques fabriquent le 1/5 des produits manufacturés mondiaux, et en 1914, le commerce britannique représente encore le quart des échanges mondiaux de produits industriels. Le problème de la productivité a été passionnément discuté, sans qu'on puisse arriver à des conclusions très affirmatives. Ce qui est hors de doute, c'est le ralentissement du taux de la croissance industrielle jusqu'à 1896 et la médiocrité des progrès de la productivité. La longue baisse des prix pèse lourdement sur la classe dirigeante, atteignant aussi bien les propriétaires fonciers de l'aristocratie que les manufacturiers et les exportateurs. [...]
[...] Son autorité scientifique et ses talents de polémiste, agissent comme un bélier contre le christianisme. Consciente du recul de leur influence, les Eglises s'éveillent à la question sociale. En 1878, l'armée du salut est fondée par le général Booth. Les anglicans se lancent également dans le christianisme social. Ainsi, de partout s'élèvent les vents d'une contestation en quête de justice sociale et de démocratie. [...]
[...] L'ère victorienne : mutations et interrogations Dans le dernier quart du 19e, la vie de l'Angleterre victorienne est centrée sur 4 grands débats. Le premier concerne la position de la Grande- Bretagne dans l'économie et la politique mondiale, le second a trait à l'état social du pays (pauvreté), le 3e est celui de la démocratisation du pays, et le dernier concerne les progrès de la laïcisation et le recul des Eglises. Malgré tout, la croyance dans la continuité du progrès reste profondément ancrée, la paix parait toujours garantie et la puissance mondiale du RU ne fait de doute pour personne : Britannia rules the waves I. [...]
[...] Le salaire réel est également en hausse et le niveau de vie moyen continue par conséquent de s'élever. La différence avec les années fastes, c'est que les esprits sont plus éveillés devant les abîmes de misère et d'inégalités coexistant avec cette richesse croissante. La supériorité nationale demeure cependant incontestée dans plusieurs domaines : construction navale, production et exportation de charbon (50 millions de tonnes en millions en 1871- millions en 1900-1904). La GB triomphe dans certaines industries lourdes (1879, invention du procédé Thomas), dans l'industrie des armements (Vickers), la brasserie (Guinness, Bass), les produits pharmaceutiques (Beecham), les huiles et savons (Lever), les industries alimentaires (chocolateries Cadbury et Fry). [...]
[...] Au même moment, les enquêtes sociales qui se multiplient provoquent un choc par la révélation de l'étendue de la misère. Vers la fin du siècle, la diatribe sociale se fait ainsi plus radicale et prend pour cible toutes les valeurs établies. C'est bien à ruiner les canons de l'establishment que s'emploie par exemple le rationalisme agressif de Bernard Shaw. Le même objectif est poursuivi par Oscar Wilde, qui, au moyen d'outrances froides érigées en aphorismes la modération est un vice fatal fustige le conformisme et la respectabilité de la classe dirigeante. Il s'élève ainsi contre l'hypocrisie puritaine. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture