Entreprises, entrepreneurs, seconde industrialisation, 1870-1939, sociétés, entreprises
Le contexte change. Accélération sans précédent des richesses et des niveaux de vie en Europe, de la croissance économique. En France la croissance s'élève à environ 1,2% par an pendant 70 ans. Cette croissance n'a pas été régulière:
- De 1870 à 1895 : riche en innovation.
- De 1895 à 1929 : innovations ont des débouchés.
[...] Importance de l'Etat qui émet des obligations (prêts). OST : Taylor. Accroitre la productivité en limitant les gaspillages, en chronométrant le travail et en mettant en place le travail à la chaîne. Cela permet d'employer une main d'œuvre peu qualifiée donc peu payée. L'usine devient un lieu contraignant pour l'ouvrier (bagne). Naissance de conflits entre ouvriers et patronat. Ford rajoute une dimension sociale en payant bien ses ouvriers : il faut que chaque ouvrier puisse acheter une voiture Ford. Citroën introduit en France dans l'entre-deux-guerres le Taylorisme et le Fordisme. [...]
[...] Entreprises transmises de générations en générations. Il se reconvertit dans les scies, ressorts et mécanismes d'horlogerie. En 1847, le Lion est choisit comme logo. Fils PEUGEOT : Eugène (1844-1907) fait HEC et Armand (1849-1915) fait centrale grâce à eux on passe de la première à la deuxième industrialisation. Dans les 60's- 70's ils créent des vélos. Ils mettent ensuite un moteur à vapeur sur un tricycle dans les 1880's. Ils passent à un moteur à explosion. Naissance de l'automobile. Dans les 90's, l'automobile est encore une activité artisanale (en 1897 : production de 54 voitures). [...]
[...] Liens forts avec le milieu politique. Ouverture des entreprises françaises sur le marché internationale limitée malthusianisme du capitalisme français car très peu de capitaux disponibles et la France est Empire. Sur représentation des grandes entreprises dans l'énergie, les biens intermédiaires (acier, verre, aluminium). Sous représentation/développement tardif des entreprises de biens de consommation courante car faible pouvoir d'achat des classes populaires françaises (parfum, auto). Portraits d'entrepreneurs : ( Paulin TALABOT (1799-1885) : représentatif de la première industrialisation. Issu d'une famille modeste. [...]
[...] Entreprise et société Pendant très longtemps, l'entreprise était coupée du reste du monde par la volonté des patrons. L'Etat ne devait pas intervenir. Entreprise considérée comme un huis clos où le patron peut exercer sa toute puissance. Dans les 1820's-30's, avec l'apparition des usines, l'Etat et les élites s'intéressent de plus en plus à ce qu'il se passe dans les entreprises. Louis VILLERME (1782-1863) est médecin, membre de l'académie de médecine, très préoccupé par le sort des pauvres. En 1832, l'Académie des sciences morales et politiques lui confie le soin de faire une enquête sur le monde ouvrier. [...]
[...] Il en tire un livre intitulé La réforme sociale en 1864. Il a un projet de société : il est contre le libéralisme et le socialisme. Pour lui, la société doit tendre vers la paix sociale. Il est pour le retour de la morale contre la liberté, la monarchie contre l'égalité et l'autorité contre la révolte. Il inspire les patrons paternalistes. C'est bien qu'il y ait des pauvres car ils ont une utilité sociale : ils prient pour les autres. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture