Pluralisme syndical, CGT, SFIO, CFTC, Albert Thomas, pacifisme, antimilitarisme, Petrograd, bolchevik, Lénine
La majorité de la CGT est hostile à la guerre, car elle revendique le pacifisme et l'antimilitarisme. Mais face à l'élan patriotique, la majorité va se rallier à l'idée que la G est inéluctable. Donc la CGT va opérer un tournant réformiste (la majorité) : ralliement à la politique de l'union sacrée. En 1915, l'État décide d'intervenir directement dans l'économie (gouvernement d'union sacrée) pour planifier la production industrielle afin de faire face aux besoins de l'armée.
[...] Le pape parle de la misère imméritée des travailleurs. Il souhaite que le monde du travail s'organise. C'est en se fondant sur cette doctrine que des militants catholiques vont créer des syndicats chrétiens notamment dans l'est de la France. Des syndicats d'employés sont créés dès fin 19e siècle. Dans le nord de la France, syndicats chrétiens qui revendiquent la doctrine sociale de l'église. En 1919, ces différends se regroupent en une confédération : la confédération française des syndicats chrétiens. Et la CFTC : compte 150 000 membres à sa création. [...]
[...] Mais dans une G longue, la détérioration des conditions de vie des travailleurs et à partir de 1917 : regain d'influence de conflictualité sociale (pacifisme). L'économie de G a bien changé l'opposition de la main-d'œuvre ouvrière : les usines métallurgiques ont connu un développement sans précédent, elles tournent à plein. Il faut produire beaucoup et vite dès 1919 : mouvements de grève. Se développe aussi c'est le Taylorisme (organisation scientifique du : augmenter les cadences, travail à la chaîne, chronométrage, parcellisation des tâches Inflation galopante qui conduit à une forte dégradation du pouvoir d'achat. [...]
[...] C'est dans ce contexte : on assiste à une poussée syndicale (300 000 adhérents à 600 000 en 1918). En 1919-1920 : importants mouvements de grève La nouveauté : il s'agit souvent de grèves spontanées (pas impulser pas les dirigeants). Les minoritaires de la CGT, leur audience augmente et donc à partir de 1919 redécouverte du syndicalisme conflictuel. On a à la veille de la scission une CGT plus divisée que jamais. En février 1917 : une révolution née de grève à Petrograd arrive en Russie et aboutit à la fin du régime tsariste de Nicolas II. [...]
[...] Il doit être « l'école du communisme ». La priorité est donnée à l'action politique sous l'égide du parti et non plus à l'action des travailleurs. 2 centrales syndicales : CGT dominée par les réformistes et CGTU par les communistes. En 1922 on a 2 organisations confédérales. III. Paragraphe 3 : La création de la CFTC en 1919 La constituions d'un syndicalisme chrétien découle de la volonté de l'Église catholique très implantée à cette époque, de ne pas laisser aux socialistes et à la CGT le monopole de la contestation ouvrière. [...]
[...] L'entrée dans l'ère du pluralisme syndical (1914-1929) I. Paragraphe 1 : La guerre et l'apprentissage du réformisme La majorité de la CGT est hostile à la guerre, car elle revendique le pacifisme et l'antimilitarisme. Mais face à l'élan patriotique, la majorité va se rallier à l'idée que la G est inéluctable. Donc la CGT va opérer un tournant réformiste (la majorité) : ralliement à la politique de l'union sacrée. En1915, l'État décide d'intervenir directement dans l'économie (gouvernement d'union sacrée) pour planifier la production industrielle afin de faire face aux besoins de l'armée. [...]
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