Empire Russe, Première Guerre mondiale, Empire russe avant 1914, Tsar Nicolas II Romanov, peuple russe
A l'aube de la Première Guerre mondiale, l'Empire russe était le plus vaste État du monde, il s'étendait de la Pologne à l'Océan Pacifique. La superficie de l'Empire était à peu près de 22 400 000 kilomètres carrés, cela équivaut à environ ~ 546 fois la Suisse (à la même époque). La population était de 181,5 millions d'habitants soit ~ 43 fois la population suisse (avant la Première Guerre mondiale). La population était divisée en plus de 100 groupes ethniques différents, mais les Russes étaient les plus nombreux, ils représentaient ~ les 45% de la population totale. La capitale de l'Empire était à l'époque Saint-Pétersbourg, qui sera rebaptisée Petrograd après le début de la Première Guerre mondiale, parce que le nom Saint-Pétersbourg avait une consonance trop germanique, alors Saint-Pétersbourg fut traduit en russe, ce qui donna Petrograd. La langue officielle de l'Empire était le russe, même si de nombreuses nationalités y étaient présentes.
[...] Mais cela calmera les soulevements que de manière temporaire, puisque de nouveaux soulevements auront lieu au cours des deux années qui suivront. D'ailleurs, le 9 janvier 1905 marque un tournant dans l'histoire de l'Empire russe, parce que c'est la première fois que la classe ouvrière utilise l'arme de la grève politique. Lénine dira par la suite qu'il s'agissait d'une répédition générale de 1917 Mais l'élément principal qu'il faut retenir du Dimanche rouge c'est la rupture entre le peuple et la famille Romanov. [...]
[...] En effet, la Russie est un pays rural et agricole, sur les 181,5 millions d'habitants, seuls 7,5 millions vivent dans les villes. Cependant, de nombreuses tensions commencent à apparaître dans les villes et les campagnes. En ville, les ouvriers sont durement exploités, alors que dans les campagnes, il y a de nombreuses tensions entre les koulaks[2] et les moujiks[3]. Ces tensions se développent, car on menace la dissolution du Mir[4]et le remembrement des terres. L'industrialisation peine à se faire, néanmoins elle connaît un développement assez important au début du 20ème siècle. [...]
[...] C'est la raison du début des grèves ouvrières ; à partir de 1903, les ouvriers se rassemblaient dans les rues et exposaient leurs revendications. Ces grèves prirent une tournure politique, parce que les grévistes réclamaient : une assemblée constituante, la liberté de presse et de réunion. Mais les cosaques[10] intervenaient de manière radicale en déportant les leaders des mouvements grévistes en Sibérie (ci-dessous une carte de la Sibérie). Le Tsar quant à lui, créa des assemblées pour les ouvriers, afin de les contrôler. [...]
[...] Nicolas était un fervant croyant orthodoxe, un slavophile, mais également très antisémite. Durant sa vie de Tsar, Nicolas prendra beaucoup de mauvaises décisions, ce qui le poussera à se faire démettre de ses fonctions et remplacer par le gouvernement provisoire de Kerensky[8], en mars 1917. Le Tsar subit l'influence de Raspoutine[9], à tel point que le Tsar le mettait au courant de tous les plans militaires russe durant la guerre et Raspoutine le conseillait sur ce qu'il devait prendre comme décision par rapport à ces plans. [...]
[...] Il fut empereur de Russie de 1894 à 1917. Il succéda à Alexandre III son père. Nicolas II fut le dernier empereur russe. Il voulait maintenir l'autocratie ; pour cela il pouvait s'appuyer sur l'Eglise orthodoxe, sur l'armée et une police politique[5] qui était très présente dans le pays à cette époque. Toutefois, Nicolas II mena également une politique en faveur de la paix. Cependant, il entraîna l'Empire dans une guerre contre le Japon (1904-1905), qui était impopulaire et qui se terminera par la défaite humiliante de l'Empire russe (qui perdra la Mandchourie), ce qui sera l'une des causes de la révolution de 1905. [...]
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