ONU Organisation des Nations unies, Empire colonial français, IVe république, Gilbert Grandval, problèmes coloniaux, René Pleven, politique, union française, France, constitution, Vincent Auriol, peuples coloniaux, insurrection de Madagascar, Maroc, Tunise, Afrique noire
La Seconde Guerre mondiale a révélé l'utilité de l'Empire colonial français. En effet, c'est principalement grâce à ses colonies que la France a été libérée. On relève ainsi un véritable consensus colonial. Toutefois, la situation est différente dans l'Empire même. La montée des nationalismes n'a pas cessé durant la guerre et s'est même intensifiée. On relève de nombreuses causes à cette montée nationaliste, mais le manque d'implication de la part de la métropole par rapport aux demandes des colonisés y est pour beaucoup. C'est une fois la guerre terminée que la métropole a démarré un programme de réformes avec la Constitution de la IVe République, proclamée en octobre 1946 et l'Union française regroupant la métropole ainsi que ses territoires d'outre-mer. Mais cela ne calma pas pour autant les révoltes et crises des peuples colonisés. Il ne semblait alors plus y avoir de point de retour.
[...] Pour y répondre, les colons créèrent le PADESM (parti des déshérités de Madagascar). À l'Assemblée représentative, le PADESM l'emporta sur le MDRM. Le 29 mars 1947, des centaines d'insurgés attaquèrent simultanément différents lieux et des Français furent assassinés. 1/6 de l'île était atteint. Les insurgés exécutèrent les fonctionnaires malgaches fidèles à la France et les militants du PADESM. Des renforts surtout marocains et algériens acheminèrent lentement par la mer, ce qui permit en octobre seulement de réprimer l'insurrection. Mais les opérations reprirent en avril 1948 jusqu'en novembre où la rébellion avait été étouffée. [...]
[...] Les députés autochtones furent sensibles à la confiance de la République qui les appelait à préparer une Constitution pour eux-mêmes et pour les Français de métropole. Leur arrivée au palais Bourbon fit sensation. Finalement, la France était déclarée République indivisible formant avec les États et territoires outre-mer une union librement consentie. La Constitution prévoyait la création d'un Conseil de l'Union française, formé de conseillers généraux de la métropole et de l'outremer, purement consultatif. Elle accordait également les droits de citoyens à tous les ressortissants et nationaux. [...]
[...] En matière judiciaire, des délais plus longs encore étaient prévus avant de réaliser l'unité de juridiction. Les Français de Tunisie se voyaient attribuer un statut préférentiel : garantie de leurs libertés et activités par exemple. La France conservait surtout la surveillance générale du territoire et des frontières et la direction de la politique étrangère du pays. Ces accords furent signés officiellement le 3 juin 1955. Le Parlement les ratifia en juillet à des majorités considérables. Mais les choses s'accélérèrent, surtout avec la proclamation de l'indépendance du Maroc le 2 mars 1956 et la Tunisie fut indépendants le 20 mars 1956. [...]
[...] Celle-ci était dotée de trois organes centraux : le président (président de la République : Vincent Auriol, socialiste), un Haut Conseil de l'Union et une assemblée de l'Union française. Il ne s'agissait toutefois que de consultations voire d'assistance au gouvernement. Selon les sondages, cette constitution était toutefois rejetée en majorité par les populations d'outre-mer. L'Union française était donc bien un grand pas en avant dans la prise en compte des revendications des colonisés, mais elle ne semblait pas être suffisante. II. La France face aux insurrections et agitations des peuples coloniaux de 1947 à 1954 A. [...]
[...] L'Empire colonial français durant la IVe République La Seconde Guerre mondiale a révélé l'utilité de l'Empire colonial français. En effet, c'est principalement grâce à ses colonies que la France a été libérée. On relève ainsi un véritable consensus colonial. Toutefois, la situation est différente dans l'Empire même. La montée des nationalismes n'a pas cessé durant la guerre et s'est même intensifiée. On relève de nombreuses causes à cette montée nationaliste, mais le manque d'implication de la part de la métropole par rapport aux demandes des colonisés y est pour beaucoup. [...]
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