empire, britannique, 1815, 1931, impérialisme
La constitution d'empires extra-nationaux semble être un fait propre aux puissances européennes depuis la fin de la période dite Moderne. Bien plus encore, il semble devenir un véritable moyen d'hégémonie mondiale, pour ces dernières, lorsqu'on approche du XIXème siècle.
[...] Ainsi, les britanniques ont agrandi leur premier empire colonial, durant ce long premier XIXème siècle. Cependant, les conquêtes qui se succèdent de 1815 à 1870 ne sont aucunement le fait d'une politique impérialiste préétablie, ces annexions se faisant, majoritairement, au nom de nécessité purement commerciale et économique. C : Organisation politico-économique de ce nouvel ensemble territorial Même si les conquêtes entre 1815 et 1870 sont souvent circonstancielles, les britanniques furent amenés à prendre des décisions fondamentales pour la bonne gestion de l'empire. [...]
[...] Extension de l'empire informel durant l'ère édouardienne. L'impérialisme britannique en action : Expansion des Britanniques dans le Pacifique pour bloquer expansion de la France et de l'Allemagne : acquisition de Fidji, îles Cook, îles Tonga Afrique : après la conférence de Berlin (1884-1885) la course aux territoires en Afrique s'accélère entre les états européens. Objectif premier de la Grande Bretagne : réalisation d'un axe le Cap le Caire Il s'agit, sans doute, de la conquête la plus spectaculaire entreprise par l'Angleterre et celle qui illustre le mieux, le nouvel esprit impérialiste de la politique étrangère britannique : Succession de conflits : avec d'autres puissances coloniales : la France ( Egypte/ Soudan/ Fachoda) avec populations locales : terribles guerres des Boers (1880-1881/1899-1902) C : La recherche d'un empire unifié et cohérent Face à ces nouvelles conquêtes qui accentuent encore la diversité du monde britannique, les autorités cherchent de nouveaux moyens visant à renforcer l'intégration des parties de l'Empire dans un ensemble cohérent et unifié. [...]
[...] En vérité, les élites et le gouvernement restent réservés quant aux bénéfices de l'expansion coloniale depuis la perte des Amériques. Ils partagent, en vérité, la conception des « Little Englanders », dont le principal penseur est Goldwin Smith. Selon eux, la constitution d'un empire obligerait à une intensification des conquêtes qui ne servirait qu'à dépenser inutilement l'argent de la nation. De plus, les élites britanniques voient l'affirmation de la puissance britannique dans le monde par l'exercice du libre-échange de Richard Cobden et non par la constitution d'un empire extranational. [...]
[...] Ainsi la Grande Bretagne, malgré les évènements et les circonstances, maintient sa volonté de créer « un monde britannique » de par l'utilisation de politiques très réalistes et pragmatiques qui tendent à s'adapter aux différents aléas de son temps. Le gouvernement britannique, malgré des contradictions et des difficultés, semble alors refuser le recours à une politique trop préétablie même si la constitution d'un empire extranational est indiscutablement le fruit d'une pensée. La Grande Bretagne s'applique à mettre en place une dynamique résolument unificatrice dans l'organisation et la gestion de son empire . [...]
[...] Il ne faudrait surtout pas penser que Balfour signe la désintégration de l'empire bien au contraire il semble plutôt être le défenseur de l'unité de cet empire. Il poursuit une tradition du XIXème siècle qui consister à essayer de conserver l'unité de l'Empire tout en concédant autant d'autonomie que possible. Le pragmatisme britannique en action Le 11 décembre 1931 le statut de Westminster donne force de loi au rapport Balfour. C'est l'aboutissement d'un processus ancien qui consacre le « Commonwealth des nations » . [...]
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