Émergence de puissances asiatiques, fin XXe siècle, pays émergents, ouverture de la Chine, Japon, mondialisation des échanges, financiarisation mondiale, dragons asiatiques, Trente Glorieuses, délocalisations occidentales, innovation technologique, Deng Xiaoping, BRICS, économie brésilienne
L'hyperpuissance américaine est progressivement concurrencée par la croissance des pays émergents. En effet, la fin du XXe siècle est marquée par l'émergence d'un monde multipolaire, du fait de la croissance économique exponentielle de la Chine, qui devient le premier concurrent des États-Unis, à côté des membres de la Triade, l'Europe de l'Ouest et le Japon. La mondialisation des échanges est renforcée par l'émergence d'internet, qui permet la financiarisation du monde et l'échange instantané de capitaux. Elle a également pour conséquence une croissance des transports maritimes : ainsi, la conteneurisation permet la division du coût de transport par deux en 60 ans.
Tout d'abord, la suprématie américaine doit faire face au Japon ainsi qu'aux quatre dragons asiatiques : ceux-ci profitent de la croissance économique des Trente Glorieuses. La percée industrielle des quatre pays ateliers d'Asie provoque des délocalisations de grandes firmes occidentales. Le Japon devient rapidement un pôle majeur des échanges internationaux dans les années 1970 du fait d'une grande capacité d'innovation technologique.
[...] Les produits chinois sont vendus sur la planète entière. De plus, le pays est le premier destinataire d'investissements étrangers directs, ainsi que le premier détenteur de réserves de change. Cependant, le pays est dépendant de l'extérieur pour les exportations et les approvisionnements nécessaires en sources d'énergie, en matières premières et en produits alimentaires. De plus, la demande intérieure est insuffisante, le secteur bancaire et financier est souvent défaillant, la corruption est généralisée, et les disparités entre la Chine intérieure et les provinces littorales sont telles que l'essentiel des activités liées à l'exportation et aux investissements étrangers se fait dans cette dernière région. [...]
[...] La Russie s'est tout comme la Chine, ouvert à l'économie de marché (elle intègre l'OMC en 2012), lui permettant de devenir en 2012 la huitième puissance économique mondiale. Sa production s'est orientée vers le domaine civil (automobile, services bancaires, tourisme). Néanmoins, l'exploitation des matières premières du sol russe est encore à la base de l'économie. Elle possède en effet des réserves mondiales de gaz, tandis que le secteur métallurgique est en plein essor. La Russie est le premier producteur au monde de mercure et de nickel, le deuxième producteur de diamants, le sixième producteur de fer. L'extraction de ces matières premières est cependant difficile. [...]
[...] Le Japon n'a pas réussi à réorganiser son système bancaire atteint par le krach de 1987. De plus, le Japon peine à s'adapter au passage d'une économie nationale peu ouverte sur l'extérieur à un capitalisme libéral internationalisé. II. La concurrence de la Chine La Chine est la deuxième puissance économique mondiale ainsi que l'atelier du globe. Après la mort de Mao Zedoung, premier président de la République populaire de Chine, en 1976, Deng Xiaoping décide d'ouvrir le pays à une économie de marché. [...]
[...] L'émergence de nouvelles puissances asiatiques à partir de la fin du XXe siècle I. L'émergence de nouvelles puissances asiatiques L'hyperpuissance américaine est progressivement concurrencée par la croissance des pays émergents. En effet, la fin du XXe siècle est marquée par l'émergence d'un monde multipolaire, du fait de la croissance économique exponentielle de la Chine, qui devient le premier concurrent des États-Unis, à côté des membres de la Triade, l'Europe de l'Ouest et le Japon. La mondialisation des échanges est renforcée par l'émergence d'Internet, qui permet la financiarisation du monde et l'échange instantané de capitaux. [...]
[...] Le Brésil, après une forte croissance économique au début du XXIe siècle, a cependant vu ses taux chuter en 2011. Son économie est fondée sur une prégnance de l'industrie, employant des actifs : les principaux secteurs sont l'aéronautique (Embraer est le troisième constructeur mondial d'avions), l'extraction pétrolière (réserves offshore) et les biocarburants. En effet, dans le secteur primaire, le Brésil est spécialisé dans l'exportation de produits agricoles tels que le soja ainsi que de produits d'origine agricole (biocarburants). Cependant, ces pays sont encore marqués par des niveaux de vie assez faibles et une forte inégalité entre les habitants. [...]
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